Comme autant de haches
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Comme autant de haches est un « quasi-récit » portant sur la figure de la mère, où les images temporelles, déployées autour des motifs de la hache et de la flèche, narrent davantage que la chronologie ou les temps verbaux. Jouant avec le rythme et quelques vers d'Octavio Paz, la narratrice explore la temporalité dans la violence qu'elle fait au passage.
« Depuis mon second livre, j'ai pratiqué ce que j'appelle une sorte d'« écriture du care » (j'emprunte le terme care à l'éthique contemporaine anglo-saxonne), c'est-à-dire une écriture axée sur la vulnérabilité des humains, le souci de l'autre et le réaménagement de l'éthos. Or ces dernières années, la colère s'est puissamment (mais subtilement) immiscée dans cette écriture-là, en même temps que mon nouvel intérêt pour le féminin. C'est présent dans Comme autant de haches, où j'essaie d'allier force et vulnérabilité, violence et souci, cruauté et beauté, féminin et animalité.»
Marjolaine Deschênes (1975 -) a grandi à Saint-Marcel-de-Richelieu et a vécu dans plusieurs régions du Québec avant d'atterrir à Montréal. Elle a depuis 2009 enseigné la philosophie et la littérature aux universités du Québec à Trois-Rivières, de Sherbrooke et de Montréal, et deviendra éditrice si un jour elle dégote le parfait mécène. Plusieurs bourses de recherche et de création ont ponctué son parcours (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des Arts du Canada). Comme autant de haches est son quatrième livre de poésie. Le second, Exosphère, a reçu le Prix littéraire Clément-Morin en 2004.
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