Cinémas du monde
Cinémas du monde
Toute image est porteuse d'un point de vue
Marsolais, Gilles  
  • Éditeur : Instant même (L')
  • Collection : Instant ciné (L')
  • EAN : 9782895023210
  • Format : Broché
  • Pages : 464
  • Prix : 36,95 $
  • Paru le 12 mars 2012

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Issus d'une longue pratique critique tant au journal Le Devoir que dans des publications spécialisées, les textes rassemblés ici par Gilles Marsolais présentent près de deux cents films du répertoire cinématographique des vingt-cinq dernières années, en privilégiant la notion du point de vue – ceux du spectateur, du personnage ou du narrateur.
 
Rédigé dans un langage simple, clair et précis, l’ouvrage, qui s’adresse tant aux cinéphiles qu’aux spécialistes du domaine, comporte treize chapitres. L’auteur s’attache ainsi aux différents rapports abordés par les cinéastes : rapports familiaux, à la sexualité, à soi et à la création, ou encore à l’histoire. Ailleurs, il porte un regard sur les cinémas soviétique et asiatique, étudie les structures du récit par le biais du cinéma américain et s’intéresse au mythe du road movie. Il aborde les questions de l’engagement, de l’éthique et de la justice, s’interroge sur le pouvoir de l’image et sur la violence au cinéma, dresse quelques portraits de société. Il s’attarde sur le recours d’un nombre grandissant de cinéastes au film de genre (comédie, film noir, thriller, fantastique, film de vampire ou film d'horreur) et y voit un symptôme de la crise que traverse actuellement le cinéma. Finalement, l’auteur présente les points de vue sur le monde de trois cinéastes : Tomás Gutiérrez Alea, Jean Rouch et Nanni Moretti. En fin d’ouvrage, deux index (des films et des réalisateurs) permettent au lecteur de retrouver rapidement les passages consacrés à leurs films ou à leurs cinéastes préférés.
 
Cinémas du monde. Toute image est porteuse d’un point de vue représente une colossale contribution à l’histoire du cinéma. Loin d’être la simple reprise d’articles qui ont émaillé la longue carrière de Gilles Marsolais, l’ouvrage acquiert la dimension de l’essai par l’acuité du regard de son auteur : quelque chose se dégage, au fil des pages, qui embrasse le cinéma plutôt que la succession des opinions sur l’un ou l’autre film, grâce notamment à l’organisation des textes, liés par des passages intercalaires à caractère général.
 
Avec une fluidité qui coule dans une même phrase des éléments de scénario et l’écriture cinématographique (tel mouvement de la caméra, par exemple), Gilles Marsolais offre au lecteur une position esthétique et critique qui englobe presque simultanément le fond et la forme, le propos et la spécificité du langage cinématographique, et avec une lisibilité qui est la marque des esprits qui ont beaucoup réfléchi et maîtrisent un art donné.

AUTEUR(S)

Gilles Marsolais est l’un des critiques de cinéma les plus respectés au Québec. Il a fondé, et dirigé pendant quinze ans, le programme de cinéma, au Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques, à l'Université de Montréal. Il y a créé la formule des « Ateliers de critique cinématographique » qu’il a animés avec passion pendant vingt-cinq ans, et qui ont inspiré toute une génération de critiques de cinéma. Il est l’auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont L’aventure du cinéma direct revisitée (Les 400 coups, 1997), un incontournable sur le sujet depuis sa première édition (Seghers, 1974). On lui doit aussi Le film sur l'art, l’art et le cinéma : fragments, passages (Triptyque, 2005) et Cinéma québécois. De l'artisanat à l'industrie (Triptyque, 2011). Il a également collaboré au journal Le Devoir pendant de nombreuses années. Toujours actif dans le domaine de la critique de cinéma, il est membre du comité de rédaction de la revue 24 images.




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