Tout près
Tout près
Dupré, Louise  
Watteyne, Nathalie (Avant-propos de) 
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782897662721
  • Format : Livre numérique PDF
  • Prix : 14,99 $
  • Paru le 6 avril 2021

Aussi disponible en version numérique:

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Avec un avant-propos de Nathalie Watteyne

On ne peut pas exiger de la vie qu’elle nous assure un calme perpétuel, mais on se blesse à cultiver le désir de plus de paix. En cherchant d’où l’on vient, on est parfois cette «femme assise dans sa petitesse de femme et qui cherche son visage». L’écriture «commence par une trahison». C’est à cet arrachement, à là où «la fatalité semble soudain traversée de fenêtres», à ce qui persiste dans les cendres que se dédie Louise Dupré dans Tout près.
 

AUTEUR(S)

Louise Dupré est poète, romancière, dramaturge, essayiste et membre de l’Académie des lettres du Québec. Elle a publié une vingtaine de titres, qui lui ont mérité de nombreuses distinctions. Vivement intéressée par la multidisciplinarité, Louise Dupré collabore régulièrement avec des artistes d’autres disciplines : cinéastes et vidéastes, metteurs en scène, chorégraphes, compositeurs et artistes visuels. Plusieurs de ses livres ont été traduits dans d’autres langues. Elle a préparé des anthologies poétiques et consacré de nombreux articles à la poésie québécoise.
AU NOROÎT, elle a publié Tout près (2021 [1998]) La main hantée (2016; Prix du Gouverneur général et Prix Vénus Khoury-Ghata), Plus haut que les flammes (2010; Grand prix Québecor du Festival international de la Poésie, Prix du Gouverneur général et Prix de poésie Gatien-Lapointe/Jaime-Sabines – et finaliste au prix Estuaire-Bistrot Leméac, au Grand prix de la Ville de Montréal et au Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal), Une écharde sous ton ongle (2004, finaliste au Prix du Gouverneur général), ainsi que Noir déjà (1993, Grand Prix du Festival international de la poésie de Trois-Rivières).

Extrait

Et j’entre dans la chevelure défaite des jardins, le soir, avec ces lampes illuminant les saules et la paresse de l’air contre la rocaille, puisque tout dort, les enfants, les oiseaux des contes et leurs chants plus vastes que les images. Et je songe à l’amour pour retenir l’été entre mes jambes, je dis utopie en pensant liberté, cette longue patience égarant chaque fois la mélancolie sous des mots sans espoir auxquels je voudrai croire, pourtant, jusque dans ma poussière éternelle.




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