Maison sonore (La)
Maison sonore (La)
Boulerice, Simon  
Hilario Reyes, Arassay (Illustré par) 
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : Albums jeunesse
  • EAN : 9782764434406
  • Format : Broché
  • Pages : 48
  • Prix : 12,95 $
  • Paru le 28 février 2018

Antonin et Ludivine Bonneville revisitent la maison de leur enfance. Antonin est interprète en langue des signes. Ludivine est une actrice très théâtrale. Le silence et le bruit se rencontrent ; l’ombre et la lumière se côtoient ; et la joie de chanter dans la cage d’escalier revient comme une invitée surprise…
L’écho fait son travail. Tant d’années plus tard, les voix résonnent encore.

AUTEUR(S)

Simon Boulerice a toujours aimé écrire, danser et jouer. Il a donc étudié en littérature à l’UQAM, puis en interprétation théâtrale au Cégep de Lionel-Groulx, en plus de prendre des cours de danse un peu partout. Depuis qu’il a fini l’école, il écrit, danse et joue encore (mais professionnellement) et il remporte plein de prix (parce que ses livres sont vraiment bons)! Il tire avec bonheur dans toutes les directions : de la poésie, du théâtre, des romans pour adultes, pour ados et pour enfants. Il ne faut pas trop lui en vouloir ; il a envie de parler à tout le monde.

Arassay Hilario Reyes est née à Puerto Padre, Cuba, en 1985 et habite maintenant à Montréal. Assumant un style résolument contemporain, elle participe au fil des ans à de nombreuses expositions solos ou collectives. Elle a aussi été animatrice à l’Institut cubain des arts et de l’industrie cinématographiques, ainsi qu’illustratrice pour Editorial Gente Nueva et dans le recueil Habana (La maison Autrique).

Extrait

Petit, dans la maison de notre enfance, il m’arrivait de me mettre des bouchons dans les oreilles, tellement c’était cacophonique. D’autres fois, je mettais mes écouteurs. Je n’écoutais même pas de musique. Je voulais seulement me couper un peu du bruit ambiant.
J’ai toujours aimé le silence et j’ai grandi dans une maison bruyante. Quelle malchance.
Ce n’étaient pas des bruits de fond, mais bien une symphonie d’électroménagers qui marchaient en permanence. Chez les Bonneville, on offrait un concerto de hotte, de sèche-linge, de lave-vaisselle et de climatiseur.
J’ai toujours été à l’affût de la musique agressante des électroménagers. Le vrombissement du fouet électrique pour faire de la crème fouettée, quand papa recevait des invités. Le chant écorché de la bouilloire, quand maman préparait son thé au jasmin, le soir, pour décompresser.




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