Philosophia Scientiae, v. 20, cahier 03
Philosophia Scientiae, v. 20, cahier 03
Scepticisme selon Jules Vuillemin (Le)
Collectif  
  • Éditeur : Kimé
  • Collection : Revue Philosophia Scientiae
  • EAN : 9782841747726
  • Code Dimedia : B0015212
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Sciences humaines - Divers
  • Pages : 166
  • Prix : 45,95 $
  • Paru le 16 janvier 2017
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PHISCC
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 12 janvier 2017
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782841747726

Jules Vuillemin s’occupe de scepticisme en plusieurs loci de son oeuvre. Dans Nécessité ou contingence ?, après avoir reconstruit l’argument dominateur et trois réactions anciennes à celui-ci témoignées par Epictète, il considère quelques positions qui défendent la contingence en rejetant l’une des prémisses implicites de l’argument. L’une de ces positions est celle de Carnéade, telle qu’elle est attestée par Cicéron dans son De Fato (Nécessité ou contingence ?, pp. 231-51). À la fin de ce même livre, Vuillemin caractérise plusieurs systèmes philosophiques en fonction de la façon dont ils réagissent à l’argument dominateur. Ceux-ci incluent le scepticisme – c’est-à-dire le scepticisme de Carnéade, compris comme un « Hume antique » (Nécessité ou contingence ?, pp. 400-6). Dans son article « Une morale est-elle compatible avec le scepticisme ? » (Philosophie 7 (1985), 21-51), Vuillemin soulève la question mentionnée eu égard à quatre variantes de scepticisme. Dans son article « La justice par convention; signification philosophique de la doctrine de Rawls » (Dialectica 41, n°1-2 (1987), pp. 155-166), Vuillemin assimile la position de Rawls sur la justice à celle d’un sceptique académique. Ce cahier thématique de Philosophia Scientiæ se propose d'enquêter sur les différents aspects de la posture d’un philosophe contemporain atypique face à l’attitude sceptique. Paisible consensus, de bonne gouvernance et de juridisme auto-légitimé qui prétendent épurer le champ social de ses conflits et de ses poches d’altérité. Contre les diverses formes de domination, d’oppression et d’exploitation, utopie et démocratie radicale veillent de concert à laisser apparaître et s’exprimer les populations déterritorialisées, minoritaires, marginalisées et alternatives — ces bandes parcourant d’autres contrées du possible. Toutes deux puisent ainsi leurs lieux et expériences propres aux marges du pouvoir, dans des communautés qui ne s’intègrent pas à la société normalisée ni ne se soumettent aux codifications hégémoniques, dans des univers de sens reconfigurant le pensable, le dicible et le faisable. Pour autant, leurs procédés, leurs espoirs et leurs paysages ne doivent pas dissimuler leurs différences.
 




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