Mon voyage au Canada
Mon voyage au Canada
Shtern, Sholem  
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Lieu dit
  • EAN : 9782897660505
  • Code Dimedia : B0014764
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, RELIGION & SPIRITUALITÉ
  • Sujet(s) : Judaïsme / Judaïté, Littérature juive / hébraïque, Littérature québécoise, Montréal, Poésie
  • Pages : 64
  • Prix : 21,00 $
  • Paru le 17 septembre 2018
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: VOYCAN
  • Groupe: Autres formes littéraires
  • Date de l'office: 13 septembre 2018
  • Langue d'origine: yidich
EAN: 9782897660505

Aussi disponible en version numérique:

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Écrivain de tendance prolétaire issu d’une famille hassidique, Sholem Shtern émigre à Montréal depuis Tishvitz, un shtetl de Pologne, à l’âge de vingt ans. Militant communiste, il est persuadé, comme bon nombre de ses camarades du Parti, que l’avenir de la culture yiddish se trouve en Union soviétique. Son idéal de voir les arts et lettres yiddish s’y développer sera détruit par des événements marquants, dont la Shoah et les persécutions des écrivains, artistes et intellectuels juifs soviétiques par Staline en 1952. Devant l’atmosphère hostile à l’endroit des Juifs qui règne alors en Europe et en Union soviétique, Shtern jettera son dévolu sur le Canada, qui devient un sujet de prédilection dans ses écrits.

Je me rends au Canada est rempli d’anecdotes amusantes : poètes ratés, alreytniks (parvenus), séducteurs et jeunes filles s’y côtoient à l’occasion du voyage en mer. Tout en révélant les distinctions claires entre les différents types d’immigrants qui prennent place sur le navire (on ne saurait confondre, par exemple, les Ukrainiens avec les Juifs polonais), Je me rends au Canada illustre des sujets de discussion incontournables dans le monde juif de cette période.

Aujourd’hui, les gens voyagent sans peine. Ils se contentent de prendre l’avion et en moins de vingt-quatre heures, ils arrivent à Montréal depuis n’importe quelle destination sur le globe. En 1927, la situation se présentait tout autrement. L’on se déplaçait lentement, en voyageant par train ou en montant à bord de navires de petite taille, et parfois en empruntant des paquebots, lesquels ressemblaient, à mes yeux, à d’imposantes prisons.




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