Quatre commères de la rue des Ormes (Les)
Quatre commères de la rue des Ormes (Les)
Dandeneau, Louise  
  • Éditeur : Blé (du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782924378380
  • Code Dimedia : B0011724
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature canadienne, Nouvelles
  • Pages : 164
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 15 mars 2016
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: QUACOO
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782924378380

Elles sont quatre, Berthe, Gertrude, Mathilde et Lucille et, comme dirait Vigneault, elles parlent pour parler, d’autrui surtout, mais sans se l’avouer, d’elles-mêmes. Elles forment un cercle si résolument fermé au monde qu’on sait qu’en son sein elles ne peuvent que médire des bonheurs et jouir des tragédies qui les entourent, et, ce faisant, en disent plus sur l’aridité de leurs esprits et leur propre tristesse que sur les sujets de leurs commérages.
La rue des Ormes c’est aussi l’évocation, à touches habiles, du Manitoba des années 1970, et à travers lui, d'un monde en mutation. Mais ne vous leurrez pas, sous la patine rétro, les failles sociales et leurs contrecoups sur les habitants nous parlent à tous.
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Le racisme, la misogynie, le sexisme, l’anti-féminisme, le conformisme : les attitudes traditionalistes et rétrogrades sont toutes passées au crible. En dépit de la satire mordante d’une communauté conservatrice,l’auteure est sensible aux individus qui composent cette communauté, une véritable compassion à l’égard des souffrants, des mal compris et des mal aimés.
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« Dès que les papotages des commères de la rue des Ormes ont saisi mon oreille, j’ai songé aux Causeuses de Camille Claudel. Ces quatre figures de femmes regroupées dans un espace pas plus grand qu’une boite à chaussures. Elles forment un cercle si résolument fermé au monde qu’on sait qu’en son sein elles ne peuvent que médire des bonheurs et jouir des tragédies qui les entourent. Elles sont si grisées de médisance qu’elles ne voient même pas que leur nudité de pierre ne cache plus les failles de leurs coeurs. La rue des Ormes c’est aussi l’évocation, à touches habiles, du Manitoba des années 1970, et à travers lui, d'un monde en mutation. Mais ne vous leurrez pas, sous la patine rétro, les failles sociales et leurs contrecoups sur les habitants sont tout aussi vives que les nôtres. » Bertrand Nayet




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