Une si simple passion
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Tout comme la passion évoquée dans ce roman, le récit de J.R. Léveillé demeure simple et direct et se résume en quelques phrases : Par un beau jour de printemps, Montréal devient la capitale de l’univers et Madeleine, une jeune photographe française, vit une relation amoureuse avec un professeur de littérature française et écrivain de New York qui se prénomme Lawrence. Leur aventure devient l’apologie d’une merveilleuse insouciance où la grâce de vivre est aussi absolue que le récit qu’il rédige. On retrouve dans cette œuvre une autre preuve de la seule véritable passion de J.R. Léveillé : l’écriture sous toutes ses formes. Cette réédition d’Une si simple passion témoigne de l’intérêt croissant pour cet auteur, souligne la portée universelle du roman et la place de choix qu’occupe l’œuvre de Léveillé au sein des littératures de la francophonie.
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L'ÉCRITURE EST MAGNIFIQUE... « Imaginons un écrivain qui signe J.R. Léveillé, ce qui le prive de prénom véritable et l’affuble d’initiales à l’américaine, avec un patronyme français : joli cocktail. Cet écrivain publie au Manitoba, mais aussi au Québec et en France. Le personnage-narrateur de son livre, Une si simple passion, est une femme, et qui plus est, une Française vivant à Montréal et éprise d’un Américain. Voilà qui transgresse d’un seul coup beaucoup de frontières culturelles, et, pourtant, le résultat est parfaitement convaincant. [...] Il y a un grand climat d’intelligence et beaucoup de légèreté, d’aisance, de crudité aussi dans ce bref mais dense roman, où les références culturelles abondent, où la narratrice s’emploie constamment à définir le sentiment ou, plutôt, la disposition d’accueil total qu’elle éprouve à l’égard d’un homme et qui se manifeste essentiellement à travers le jeu du désir. [...] L’écriture est magnifique. »
Lettres québécoises, numéro 92 ( hiver 1998).
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