De la séduction...
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Fleur bleue ou aguicheuse, offrant son coeur, ses dentelles et jusqu’à sa nudité à l’amoureux transis ou pressant, au soldat qu’elle attend, voire à sa semblable souvent travestie, la femme saisie dans ces poses fait florès à l’âge d’or de la carte postale. « Charmante charmeuse » pour la romancière
Marie-Hélène Lafon, elle témoigne, pour l’historienne Christelle Taraud, de la réinvention de l’amour conjugal, sexuel et fusionnel. Pas assez sulfureux et érotique pour irriguer la littérature fin de siècle, cet amour n’en a pas moins une histoire, de l’instauration du mariage inégalitaire, creuset d’un nouvel « éternel féminin », au féminisme de la Belle Époque qui assimile le mariage arrangé à un acte de prostitution. Une histoire que ces cartes postales éclairent d’un jour nouveau et inédit.
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