Sables bitumineux: la honte du Canada
Sables bitumineux: la honte du Canada
Comment le pétrole sale détruit la planète
Nikiforuk, Andrew  
Mulcair, Thomas (Préface de) 
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Ecosociété
  • EAN : 9782923165684
  • Code Dimedia : 75590068
  • Format : Broché
  • Thème(s) : NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE
  • Sujet(s) : Écologie / Environnement
  • Pages : 320
  • Prix : 28,00 $
  • Paru le 18 octobre 2010
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: SABBHC
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 18 octobre 2010
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782923165684

Aussi disponible en version numérique:

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En entrant dans l’ère du bitume dans les années 1990, le Canada a pris un virage pétrolier d’une capacité de destruction sans précédent. Les sables bitumineux de l’Alberta font partie des derniers gisements pétroliers de la planète et les multinationales ont foncé tête baissée dans l’extraction de ce pétrole sale pour assouvir notre aveugle dépendance au pétrole. Pourtant, les sables bitumineux représentent un fardeau écologique, social et économique colossal pour le pays et le monde.

Dans ce livre détaillé et complet sur cette nouvelle industrie bitumineuse, Andrew Nikiforuk examine chacun des aspects de ce désastreux chantier énergétique.

Le développement exponentiel et non planifié des sables bitumineux donne le vertige : une zone de 140 000 km2 de forêt boréale rasée, qui représente un investissement de plus de 200 milliards de dollars et qui utilise 3 millions de barils d’eau par jour et consomme quotidiennement assez de gaz naturel pour chauffer une ville de 6 millions d’habitants. En effet, les techniques d’exploitations des sables bitumineux, que ce soit à ciel ouvert ou en profondeur, sont un véritable théâtre d’horreur écologique. Des immenses bassins de boues toxiques (130 km2) infiltrent les nappes phréatiques et empoisonnement la rivière Athabasca, la pollution de l’air dues au raffineries qui rend l’air de la campagne albertaine aussi chargé de gaz que celui de la ville de Mexico ; le bilan environnemental des sables bitumineux est catastrophique. À ce bilan écologique s’ajoute une absence totale de planification de la part des gouvernements provincial et fédéral, faisant de l’Alberta une région livrée en cadeau aux compagnies pétrolières qui ne versent qu’1% de redevances à la province. Les revenus pétroliers, entièrement consacrées aux baisses d’impôt, ne garantissent aucune prospérité à long terme pour le pays tant cet argent est mal géré. De plus, l’exploitation est destinée à alimenter prioritairement la soif de pétrole des États-Unis par pipelines, menaçant sérieusement la souveraineté énergétique du Canada.

Les sables bitumineux ne sont pas la panacée face au pic pétrolier à venir. C’est une industrie sale, non viable, extrêmement chère et polluante qui ne pourra jamais satisfaire la demande pétrolière actuelle et qui aggrave considérablement les changements climatiques.

Nous devons dès aujourd’hui penser une transition énergétique pour sortir de notre dépendance au pétrole.

 

Si j’étais Canadien, j’interdirais qu’on utilise ces précieuses ressources que sont le gaz naturel et l’eau douce pour changer l’or en plomb dans les sables bitumineux. Matthew Simmons, banquier d’affaires à Houston

 

La remise en état des sables bitumineux, c’est comme un coup de rouge à lèvre posé sur un cadavre. Le pétrole est le liquide vital de notre civilisation moderne et la Terre n’est plus qu’un hémophile qui se vide de son sang. - Extraits




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