Un printemps rouge et noir
Un printemps rouge et noir
Regards croisés sur la grève étudiante de 2012
Dupuis-Déri, Francis  
Ancelovici, Marcos (Sous la direction de) 
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Ecosociété
  • EAN : 9782897191108
  • Code Dimedia : 75560115
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : École, Histoire - Québec / Canada, Politique - Québec / Canada, Socialisme / Communisme / Marx, Sociologie / Anthropologie
  • Pages : 376
  • Prix : 29,00 $
  • Paru le 10 février 2014
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PRIRON
  • Groupe: Sc. humaines - Revues et divers
  • Date de l'office: 6 février 2014
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782897191108

Aussi disponible en version numérique:

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Au printemps 2012, le Québec a été bouleversé par un conflit social d'une ampleur inédite. « La grève est étudiante, la lutte est populaire! » clamaient alors la rue bondée de gens de tous les horizons. Deux ans plus tard, alors que la marche du monde semble avoir repris son cours comme si rien ne s'était passé, comment penser les évènements exceptionnels du Printemps érable? Quelle est leur portée pour la société québécoise? Leur signification sur le plan politique?
 
Cet ouvrage collectif, qui est le fruit d'une collaboration entre des étudiant-e-s et des professeur-e-s, entend analyser de façon rigoureuse divers aspects de ce conflit social, tout en ne cachant pas sa sympathie pour les forces associées à la CLASSE, aux féministes et aux anarchistes. Les textes, écrits à plusieurs mains, abordent de nombreuses thématiques:
 
Quelles sont les origines de la mobilisation étudiante? Quelles en étaient les formes d'actions collectives et leurs séquences? Quels étaient les modes de fonctionnement et les dysfonctionnements de la démocratie étudiante, y compris en termes de rapports sociaux de sexe, et quelles ont été les réactions des partis politiques? Comment expliquer l'élargissement du conflit, entre autres sous forme de manifestations de casseroles et d'Assemblées populaires autonomes de quartier (APAQ), ainsi que dans le cyberespace? Quels étaient les ressorts des expressions artistiques et littéraires de la contestation? La répression policière a-t-elle été efficace et le mouvement comptait-il des tendances favorisant l'autorépression? Enfin, comment saisir la « judiciarisation du conflit » et la « criminalisation de la dissidence »?
 
Ce recueil alliant analyses de discours, entretiens semi-dirigés et observation participante offre de multiples clefs pour comprendre les logiques du Printemps érable. Sans prétendre pouvoir parler de victoire ou d’échec, il souligne l'incroyable éveil de la conscience politique qu'aura suscité ce conflit social pour toute une génération d'étudiant-e-s et les conséquences profondes qu'il aura pour le segment le plus militant du mouvement, ne serait-ce qu'en raison des accusations auxquelles des milliers de personnes doivent maintenant répondre devant les tribunaux...
 
« Tout cela doit paraître bien puéril pour celles et ceux qui réduisent la politique et la démocratie à un calcul électoral. Mais le Printemps a été exceptionnel précisément parce qu’il est sorti du jeu électoral. Dès qu’il y est retourné, il a cessé d’exister », écrivent les deux codirecteurs qui font plutôt le pari, à l'instar des Indignés et du mouvement Occupy, d'un « principe désespérance » animé d'un « pessimisme combatif », soit « ce désir de crier, écrire, chanter, marcher, occuper, bloquer, parfois casser – lutter, en somme –, même si cela semble inefficace au regard des normes et des critères officiels ».




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