Histoire romaine, livre 17
Histoire romaine, livre 17
Guerres civiles, livre V
Appien  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : C.U.F. - série grecque
  • EAN : 9782251005836
  • Code Dimedia : 63000583
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Antiquité, Guerre, Histoire - Rome, Histoire & géographie, Texte ancien / Grèce antique
  • Pages : 560
  • Prix : 160,00 $
  • Paru le 4 novembre 2013
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: HISROL
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 31 octobre 2013
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782251005836

Le récit se divise en deux grandes parties. La première couvre la période allant des lendemains de Philippes jusqu'à la conclusion de la paix de Baïes (novembre 42-39 av. J.-C.). Ces années furent marquées par la guerre de Pérouse, qui opposa le jeune César à Lucius Antonius, frère d'Antoine (II, 4- LXXVI, 324). La seconde période, allant de la rupture de cette paix jusqu’à la mort de Sextus Pompée (39-35 av. J.-C.), est centrée sur la guerre de Sicile, qui opposa César au dernier fils du Grand Pompée (LXXVII, 325- CXLIV, 600). Dans une conclusion tout aussi brève (CXLV, 602), Appien rappelle que les guerres menées ensuite par le jeune César en Illyrie avaient été traitées séparément dans le livre Illyrien, appendice du Livre Macédonien.
 
Le Livre V étant le dernier de la série des Guerres Civiles, Appien prend soin d’avertir son lecteur de l’approche du dénouement. La bataille d’Actium est annoncée à plusieurs reprises. Ainsi, à la fin de la guerre de Sicile, les ambassadeurs de Sextus Pompée conseillent à Antoine d’accepter les services du vaincu, en faisant valoir qu’il disposera ainsi d’un « parti suffisamment puissant pour la guerre à venir, laquelle était imminente ». Négociant avec Furnius les conditions de sa reddition, Pompée expliquait lui-même que, si Antoine faisait l’erreur de le combattre, c’était qu’il « ne prévoyait pas la guerre qui le menaçait». Dès la préface, Appien suggérait d’ailleurs les conséquences désastreuses de la rupture en qualifiant de fatale la passion d’Antoine pour Cléopâtre. Par de telles prolepses, le livre V annonce et prépare les Égyptiaques, livres perdus dans lesquels étaient relatées les opérations qui avaient abouti à la réduction de l’Égypte en province romaine et à l’instauration de la monarchie.
 
L’ensemble du livre V est placé sous le signe du Destin. Maintenu dans l’attente du combat final entre César et Antoine, le lecteur voit les triumvirs conclure entre eux des accords éphémères et assiste à l’agitation inutile de personnages en sursis. Pour Appien, l’Histoire est un processus linéaire dans lequel les événements s’enchaînent et s’orientent vers un résultat prédéterminé par le Destin : le retour de la monarchie, annoncé par les devins étrusques dès l’époque de Sylla, approche enfin et le jeune César, quoi qu’il fasse, en sera l’instrument, la fin concomitante de la monarchie des Lagides, la dernière héritière d’Alexandre, confirmant sans doute que l’Empire du monde était définitivement passé des Macédoniens aux Romains.




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