Karoo
Karoo
Tesich, Steve  
Wicke, Anne (Traduit par) 
  • Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782953366495
  • Code Dimedia : 44000009
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Cinéma / Roman adapté / Télé, Littérature - Divers, Littérature américaine
  • Pages : 608
  • Prix : 41,95 $
  • Paru le 19 mars 2012
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: KAROO
  • Groupe: Romans
  • Date de l'office: 15 mars 2012
  • Langue d'origine: anglais
  • Traducteur: Wicke, Anne
EAN: 9782953366495

Entre Californication et Sophocle.
 
Parce que Steve Tesich mérite de figurer au panthéon des grands romanciers américains, tels que Philip Roth, John Updike, Don Delillo, John Irving, Bret Easton Ellis ou Richard Russo…
 
Ce roman est l’odyssée d’un riche consultant en scénario dans la cinquantaine, Saul « Doc » Karoo, gros fumeur et alcoolique, écrivaillon sans talent séparé de sa femme et traînant plusieurs tares émotionnelles. En tant que script doctor pour hollywood, Saul Karoo mutile et «sauve» le travail des autres. En tant qu’homme, il applique le même genre de contrôle sournois à sa vie privée et se délecte de nombreuses névroses très particulières: son incapacité à se saouler quelle que soit la quantité d’alcool absorbée, sa fuite désespérée devant toute forme d’intimité, ou encore son inaptitude à maintenir à flot sa propre subjectivité. Même s’il le voulait, il ne pourrait pas faire les choses correctement, et la plupart du temps, il ne le veut pas. Jusqu’à ce qu’une occasion unique se présente à lui: en visionnant un film, il fait une découverte qui l’incite à prendre des mesures extravagantes pour essayer, une fois pour toutes, de se racheter.  
  
«Un chef-d’oeuvre négligé, probablement à cause de la mort tragique de son auteur, foudroyé par une crise cardiaque à l’âge de 53 ans, quelques mois à peine après avoir achevé son roman. Arrivé aux environs de la centaine de pages, on commence à se demander si, en tant que lecteur, on arrivera en vie à la fin : la dissolution programmée du héros est implacable. Un homme « accro à lui-même », un alcoolique qui prétend qu’on ne peut plus le saouler, bien qu’on ne puisse jamais vraiment affirmer qu’il soit sobre, un père négligeant, un mauvais mari, un amant médiocre, mais un bon script doctor, Saul Karoo ne parvient plus à trouver la moindre raison pour résister aux attentions, aux flatteries et aux offres de boulot d’individus qu’il déteste. Ce qui suit est dur à supporter, mais l’écriture est si vivante que nous suivons volontiers Karoo le dissolu jusqu’en enfer.» The Wall Street Journal




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