Affaire Michaud (L')
Affaire Michaud (L')
Chronique d'une exécution parlementaire
Deschênes, Gaston  
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782894486320
  • Code Dimedia : 28000632
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Politique - Québec / Canada
  • Pages : 256
  • Prix : 22,95 $
  • Paru le 25 octobre 2010
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: AFFMIC
  • Groupe: Sc. humaines - Revues et divers
  • Date de l'office: 25 octobre 2010
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782894486320

Aussi disponible en version numérique:

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Gaston Deschênes nous amène dans les coulisses de l’Affaire Michaud qui avait fait couler beaucoup d’encre il y a dix ans. On est loin du pamphlet. De manière clinique, il essaie de lever le voile sur les intérêts de chacun dans cette histoire. Gaston Deschênes, pour y avoir travaillé pendant 25 ans, connaît bien tous les rouages de l’Assemblée nationale.

 

Le 14 décembre 2000, l’Assemblée nationale adoptait une motion dénonçant « les propos inacceptables à l'égard des communautés ethniques et, en particulier, à l'égard de la communauté juive tenus par Yves Michaud à l'occasion des audiences des états généraux sur le français à Montréal ».

Geste sans précédent dans l’histoire parlementaire québécoise et canadienne — et probablement dans l’histoire parlementaire tout court — la motion a été adoptée unanimement, moins d’une heure après qu’elle ait été connue, sans débat, sans que Michaud ait eu l’occasion de donner son point de vue et sans même que les propos dits « inacceptables » aient été lus par ou pour les députés.

Cet ouvrage raconte comment les parlementaires ont invoqué de faux précédents pour se donner le droit de blâmer un citoyen nommément, mais surtout comment les partis politiques ont utilisé le Parlement pour liquider un adversaire politique. Il relate les tribulations de ce citoyen qui, pendant plus de cinq ans, s’est démené pour obtenir réparation de la part des députés, a défendu sa réputation contre ceux qui ont prétendu voir de l’antisémitisme dans les « propos inacceptables » et s’est livré ensuite à une longue bataille devant les tribunaux.

Sur tous les plans, ou presque, Michaud a perdu. Dans le dernier jugement qu’il a obtenu, un juge a reconnu qu’il avait été victime d’une grave injustice mais il a été impossible de la faire corriger. Dix ans plus tard, il est toujours sous le coup de cette atteinte à sa réputation, et demeure, s’il lui faut un titre de gloire, le seul citoyen québécois condamné par son Parlement pour délit d’opinion.

 

 




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