Liberté, no 285
Liberté, no 285
Mythes de chez-nous, 1959-2009
Collectif  
  • Éditeur : Liberté
  • Collection : Liberté (#285)
  • EAN : 9782923675053
  • Code Dimedia : 24190005
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise
  • Pages : 138
  • Prix : 10,00 $
  • Paru le 8 septembre 2009
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: LIBERT
  • Groupe: Essais litt. / linguistique
  • Date de l'office: 4 septembre 2009
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782923675053

Liberté a donc désormais cinquante ans. Sans qu’il soit époustouflant, on ne peut non plus affirmer que l’événement est banal. Une telle longévité dans le milieu des revues culturelles n’est pas si commune: elle devrait, j’ose l’espérer, forcer la curiosité et, qui sait, peutêtre même l’enchantement.

Bien que le premier numéro remonte à janvier 1959, nous avons pris la liberté de souligner l’anniversaire en ce début de saison plutôt que l’hiver dernier. Cela nous permettra d’enchâsser sous une même bannière les quatre numéros de l’année 2009 –2010 et de vous présenter ainsi une série de thématiques portant sur les cinquante dernières années que vient de parcourir le Québec. Nous espérons que l’exercice pourra nous aider à comprendre pourquoi, comment, nous en sommes où nous en sommes aujourd’hui.

Ce premier numéro s’interroge ainsi sur quelques mythes québécois ayant pris forme au cours des dernières décennies et qui, malgré le temps qui passe, continuent encore et toujours à nous tarabuster. S’en prendre de la sorte aux représentations que nous nous faisons de nous-mêmes et de notre histoire récente nous apparaissait la plus adéquate des façons de partir le bal.

En terminant, s’il est de bon ton lors de telles circonstances de rendre hommage aux Grands Anciens sans qui, il va sans dire, rien de toute cette aventure n’aurait été possible, nous dérogerons ici à la règle pour nous pencher sur deux soldats un petit peu plus obscurs sans qui cet anniversaire n’existerait tout simplement pas. Liberté, en effet, a failli ne pas se rendre à cet âge vénérable. En 2000, la revue est passée près de rendre l’âme et, si ce n’avait été des protestations de deux petits nouveaux au comité, la chose aurait sans doute eu lieu. De 2001 à 2003, Marc-André Brouillette et Karine Hubert ont maintenu à eux seuls, à bout de bras, la revue. Sans leur courage, leurs efforts et leur persistance, Liberté n’existerait plus aujourd’hui.

Qu’ils soient ici en bonne et due forme remerciés.

Pierre Lefebvre




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