Estuaire, no 155
Estuaire, no 155
Nanjing est proche
Collectif  
  • Éditeur : Estuaire
  • Collection : Estuaire (#155)
  • Code Dimedia : 24000155
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique, Littérature asiatique, Littérature québécoise, Poésie
  • Pages : 156
  • Prix : 10,00 $
  • Paru le 13 janvier 2014
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ESTUAI
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: 9 janvier 2014
  • Langue d'origine: français

La revue Estuaire a souvent donné la place à des poètes étrangers. Fréquemment dans un numéro courant, comme le précédent numéro, dans lequel on a pu lire des textes de l’italienne Maria Teresa Carbone et du Mexicain Daniel Saldana Parìs. Parfois dans un numéro consacré à la poésie d’un pays, comme dans les dernières années, quand nous avons publié un ensemble de textes d’auteurs des États-Unis (numéro 121, Toucheurs d’échos), puis du Méxique (numéro 131, Automne mexicain). Notre volonté était de donner une photographie – sans doute restreinte vu nos moyens – tantôt d’un mouvement, tantôt d’une région.
 
Quand le poète québécois Danny Plourde est venu présenter son projet de réunir pour nous des poètes de la ville de Nanjing, nous savions que nous pouvions renouer avec cette tradition qui a marqué Estuaire. Certes, avouons-le, nous avons hésité au départ. La Chine est un immense pays où la poésie a toujours étét à l’honneur, mais elle attire, par son régime politique, social, économique et culturel, constamment des critiques et de nombreuses condamnations d’organismes ou de personnalités pour ses atteintes aux droits l’homme. La démocratie a semblé imminente au moment des événements de la place Tiananmen. Notre enthousiasme pour une Chine euphorique, au bord de la liberté, sans répression ni interdictions, s’est vite transformé en chagrin. Nous ne nous en sommes peut-être pas encore remis…




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