Mouches (Les) / Viande (La)
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Regarder pourrir. La chair difforme, convulsive. Vivre. Ou fermer les yeux, rejoindre le minéral,figer l'instant. Répéter, mourir.
Tels sont les mots de l'auteur pour présenter ce recueil bref mais de la même intensité que son premier titre Morts du ciel, la même économie verbale qui touche seulement l'essentiel, dirait-on, en créant des images parfois percutantes du réel. On parlerait volontiers d'une économie surréaliste du langage, car le poète est incarné dans ces poèmes douloureux et loufoques dans la constitution des images.
extrait
ciel emboîté le soleil rangé dans un coin
le pays n'aura jamais été aussi tranquille le tunnel traverse le chien
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