Héritages du surréalisme
Héritages du surréalisme
Actes du colloque organisé par la Maison de la poésie sous la direction de Claude Beausoleil
Collectif  
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Chemins de traverse
  • EAN : 9782890186774
  • Code Dimedia : 22800677
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique, Poésie
  • Pages : 152
  • Prix : 18,95 $
  • Paru le 1 octobre 2010
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: HERSUR
  • Groupe: Poésie
  • Date de l'office: 1 octobre 2010
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782890186774

Le colloque « Héritages du surréalisme » s’est tenu à Montréal, en juin 2009, à l’occasion du Marché de la poésie de Montréal. Des intervenants de France, d’Haïti, du Canada et du Québec ont tracé un portrait des plus diversifiés et riches d’un héritage qui continue d’inspirer les créateurs.

 

C’est justement la nature de cet héritage qui est la problématique, selon que l’on soit Haïtien, Belge, Français, Québécois ou encore Canadien-anglais. La diversité des points de vue est susceptible de contribuer à une réflexion riche et porteuse. Si bien que cet héritage est ambigu et contrasté.

 

« Le « surréalisme », néologisme inventé par Guillaume Apollinaire à la fin des années 1910, est un terme dont la fortune, depuis, n'a pas dérougi. Utilisé dans les arts (peinture, sculpture, cinéma) et en littérature pour définir un mouvement né en France au lendemain de la guerre de 1914-1918, son mouvement se prolongea officiellement jusqu'en 1969. La publication du Manifeste de 1924 marque le véritable coup d'envoi de cette révolution. (...) Dans la foulée des avant-gardes qui se formèrent, entre autres, en Suisse, en France, en Belgique, en Italie, en Russie, au Mexique ou au Québec, les mouvements dadaïste, surréaliste, futuriste, estridentiste et automatiste ébranlèrent les conceptions traditionnelles de l'art et de l'écriture poétique. Le manifeste Refus global de 1948 a sonné l'entrée du Québec dans la modernité : Créer du nouveau ! Faire place à la magie ! Si la « rencontre sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie » était pour Lautréamont le choc nécessaire du surgissement du Beau, que reste-t-il, aujourd'hui au 21e siècle, de ces expériences, de ces écarts, de ces rêveries qui semblaient, entre la modernité et les temps nouveaux, défier les idées reçues et l'immobilisme. À travers des oeuvres singulières, questionner les traces, les acquis de ce vaste mouvement. » - Claude Beausoleil

 

Le colloque a permis non seulement des analyses singulières, inédites, mais aussi il a constitué une rare occasion, de par son thème, de revenir à une plus vaste perspective critique de la poésie de langue française. Ainsi, il a provoqué et nourri un nouveau point de vue pour comprendre la création poétique contemporaine. »

 




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