Un cynique chez les lyriques
Un cynique chez les lyriques
Denys Arcand et le Québec
Bergeron, Carl  
  • Éditeur : Boréal
  • Collection : Essais et Documents
  • EAN : 9782764621738
  • Code Dimedia : 20052173
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Cinéma / Roman adapté / Télé, Québec
  • Pages : 144
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 12 mars 2012
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: CYNCHL
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 8 mars 2012
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764621738

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« J’ai lu votre texte. Il m’a beaucoup touché. C’est, de toute ma vie, parmi les plus exacts que j’aie lus sur mon travail. » Tels ont été les premiers mots de Denys Arcand à Carl Bergeron, jeune essayiste de quarante ans son cadet, après qu’il a pris connaissance d’Un cynique chez les lyriques.

Au départ de ce livre : un dossier de la revue littéraire québécoise L’inconvénient consacré au cynisme. Il y a longtemps que Carl Bergeron voulait écrire sur Denys Arcand. La notion de cynisme cristallisait bien, à son avis, le malentendu ayant depuis toujours caractérisé la réception critique de l’œuvre du cinéaste au Québec. L’essai a par la suite été porté à l’attention du cinéaste par son ami et éditeur François Ricard, et Arcand a proposé de l’annoter de commentaires et d’anecdotes, que le lecteur retrouvera en fin d’ouvrage.

Né dans une petite nation, Denys Arcand a accompli une œuvre à portée universelle sans escamoter la référence québécoise, en négociant constamment les termes de son rapport à son pays natal, qui n’a jamais été aisé. Il a transcendé son creuset culturel d’origine, sans jamais le renier, mais sans jamais non plus accepter d’en rester le prisonnier. Dans le sillage des Milan Kundera et Woody Allen, Arcand appartient à la catégorie des grands sceptiques surdoués de la modernité. Il représente une figure de subversion singulière dans notre culture : à la fois casanier et profondément sociable, il n’a cessé de se lier aux autres tout en se moquant des conventions sociales jusqu’à occuper paradoxalement une position enviable au cœur du système à mesure qu’il enchaîne les succès. Son esthétique est relativement classique et n’a rien du formalisme de l’avant-garde; on ne l’imagine pas non plus emprunter le style pamphlétaire. C’est moins par des effets de forme que par son sens de l’observation qu’il divise et suscite les passions. Carl Bergeron se penche sur la filiation trouble qui le rattache au Québec, émouvante et riche d’enseignements.

Il y a chez cet iconoclaste gentilhomme, comme le qualifie Bergeron, une grandeur largement méconnue que l’on voit se déployer au long de l’analyse brillante qu’il propose de sa filmographie.




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