Revue l'Atelier du roman, no 51
Revue l'Atelier du roman, no 51
Kenzaburô Oé, la mordernité à l'aune de la tradition
Collectif  
  • Éditeur : Atelier du roman (L')
  • Collection : Atelier du roman (#51)
  • EAN : 9782764605615
  • Code Dimedia : 20050561
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique
  • Pages : 224
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 24 septembre 2007
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: REVATR
  • Groupe: Essais litt. / linguistique
  • Date de l'office: 24 septembre 2007
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764605615

Kenzaburô Ôé aspire à faire du roman un lieu où coexistent non seulement des temps historiques différents, mais aussi des dimensions temporelles différentes : le temps de l'action humaine ; le temps de l'action poétique ; le temps cyclique de l'action mythique. - Massimo Rizzante.

La lutte autour du mensonge qui lie les deux frères du Jeu du siècle ne concerne pas qu'eux, et c'est pourquoi elle est tragique, et c'est pourquoi elle va jusqu'à la mort. Dans cette tragédie non judéo-chrétienne, il n'y aura ni pardon ni retour. - Monique LaRue.

L'œuvre de Ôé est travaillée souterrainement par une filiation invisible : celle qui le lie à l'humanisme français du XVIe siècle. Cette filiation se réalise ici par le biais de son père spirituel, le professeur Watanabé Kazuo, le traducteur de Rabelais et d'Érasme au Japon. - Boniface Mongo-Mboussa.

Si chez Mishima, et plus encore chez Kawabata, la recherche de l'identité japonaise, vécue presque sur un mode proustien, se poursuit, avec Ôé cette recherche n'a plus lieu d'être. - Guillaume Marbot.

Pour les lecteurs occidentaux, il est en outre troublant que Ôé, dans sa confrontation avec la religion et la foi, ait recours de manière privilégiée à la Bible et à d'autres sources occidentales chrétiennes, et non à des textes ou des rites bouddhistes et shintoïstes, ce qui eût été plus conforme à l'image que les Occidentaux se font d'un auteur japonais. - Nora Bierich.

Le retour de l'esprit semble impossible. Mais c'est le jugement de la « créativité », du progrès, de la partie de la psyché qui ne peut pas imaginer une réalité plus vaste, un esprit plus puissant et indépendant autre que cette créativité maladive ou stérile. - Stanko Cerovic.

Ce qui demeure le plus énigmatique selon moi, c'est cette absence de place pour l'essai dans les rayons des librairies. Ni forme d'art ni forme de savoir, il semble trop réflexif pour l'imagination romanesque et trop artistique pour la réflexion philosophique. - Belinda Cannone.

Chose certaine, il est difficile de ne pas reconnaître dans toutes ces entreprises -journées et sentier du bonheur, célébration d'écrivains sans livre, abolition du mal même après la mort (et les exemples de ce genre pourraient se multiplier à l'infini) - les manifestations de cette quête éperdue d'innocence à laquelle notre époque se voue tout entière et méthodiquement. - Isabelle Daunais.

Elsa Morante dépasse de loin les bornes de la simple littérature engagée. La Storia est, à sa manière (boursouflée, larmoyante), une sorte de chef-d'œuvre. À placer aux côtés des grands chefs-d'œuvre du kitscb dix-neuviémiste : Les Misérables, la tétralogie wagnérienne. - Olivier Maillart.




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