Rimbaud mourant
Rimbaud mourant
Rimbaud, Isabelle  
Marty, Éric (Introduction de) 
  • Éditeur : Manucius
  • Collection : Littéra
  • EAN : 9782845781047
  • Code Dimedia : 19708104
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Littérature - Essai / Critique, Poésie
  • Pages : 132
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 11 janvier 2010
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: RIMMOU
  • Groupe: Essais litt. / linguistique
  • Date de l'office: 11 janvier 2010
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782845781047

Le livre en une phrase : Récit de la mort tragique de Rimbaud par sa sœur cadette Isabelle. Témoignage poignant sur les derniers jours de ce poète au parcours aussi fulgurant qu’énigmatique.

Lorsque le 20 mai 1891, Arthur Rimbaud débarque à Marseille et est admis à l’hôpital de la Conception où il va être amputé de la jambe droite à cause du cancer des os qui ronge son genou, Isabelle Rimbaud a 31 ans. Elle n’a pas vu son frère depuis son départ au printemps 1880 pour Alexandrie.
Sa mère – Vitalie – sera auprès de lui le 23, l’amputation aura lieu le 27 mai. Mais très vite, elle quitte son fils pour d’obscures querelles et c’est désormais Isabelle qui veillera Arthur jusqu’à la fin.
C’est ainsi que commence l’aventure d’Isabelle Rimbaud (1860-1917), dont ce livre, publié de manière posthume en 1921, sous le titre Reliques aux éditions du Mercure de France, retrace les épisodes fondamentaux : Le séjour d’Arthur Rimbaud à Roche l’été 1891 après l’amputation (« Mon frère Arthur »), le retour, le 23 août, de Rimbaud à Marseille où il va mourir (« Le dernier voyage de Rimbaud »), l’agonie du poète (« Rimbaud mourant »), puis, le dernier chapitre, la découverte et la lecture de l’œuvre (« Rimbaud catholique »).
L’ensemble des textes que nous rééditons aujourd’hui, est singulièrement habité par la présence de Rimbaud, y compris d’ailleurs, lorsque, dans le quatrième volet, Isabelle Rimbaud se lance dans l’exégèse de l’œuvre, et cela quels que soient les désaccords que l’on peut avoir avec sa lecture d’un Rimbaud « catholique » – terme très faux qui remplace le mot original « mystique », figurant lors de la première publication de ce texte, en 1914. Même Benjamin Fondane, sans aucun doute le meilleur commentateur de Rimbaud de la première partie du siècle parvient tout à fait à conserver une distance juste à l’égard d’Isabelle Rimbaud – « Ce n’est pas une sœur qui est là, mais un Ange de la Mort, occupée à donner ses derniers soins, ceux de l’âme, à un frère » – et tout en récusant le « catholicisme » de cette conversion, tout en ayant des propos très durs pour la sœur de Rimbaud, écrit néanmoins à partir de son témoignage, et se refuse à le récuser : « A vrai dire, je soupçonne Rimbaud de s’être livré sur son lit de malade, à moitié déjà gagné par la mort, à une nouvelle expérience désespérée en tous points semblable à celle qu’il tenta naguère avec sa théorie du Voyant. Encore une fois il va essayer, désespérément, de voir si la forme ne porte pas en elle l’esprit, si le signe n’entraîne pas le réel, si la liberté n’est pas dans la soumission, si ON NE PEUT PAS FORCER LA GRÂCE : il « TRAVAILLE » à présent à se rendre catholique ».




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