Revue XYZ de la nouvelle, no 148
Revue XYZ de la nouvelle, no 148
Confinement
Collectif  
  • Éditeur : Revue XYZ de la nouvelle
  • Collection : Hors-collection
  • Code Dimedia : 000220795
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Nouvelles
  • Pages : 104
  • Prix : 12,00 $
  • Paru le 22 novembre 2021
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: REVNOU
  • Groupe: Nouvelles
  • Date de l'office: 17 novembre 2021
  • Langue d'origine: français

Du jour au lendemain, on était conscrit « au foyer » – pour peu, en tout cas, que nous ne soyons pas un travailleur essentiel. C’est une fissure sociale, bien sûr, qui déjà, dans sa prémisse, paraissait riche de fictions. Mais ce numéro d’XYZ avançait, bien conscient, sur la ligne fragile du morne quotidien : si notre réel apparaissait dystopique, sa narration ne prendrait-elle pas une forme ennuyeuse, comme ces « journaux de confinement » qu’on vit éclore avec les tulipes en mai 2020 ? Les auteur.e.s de ce numéro évitent ce piège avec intelligence.
Bien sûr, certains revisitent le quotidien des jours, mais pour le poétiser – ainsi de Véronique Grenier, Esther Laforce, Christine Comeau, Chantal Fortier –, ou encore, le dramatiser – chez Mikella Nicol, Olivier Sylvestre – ou pourquoi pas, le révolutionner – chez Edem Awumey.
Certains n’hésitent pas à faire de notre situation exceptionnelle le ferment d’une situation encore plus étonnante, soudainement trempée dans le récit d’anticipation : Mattia Scarpulla fait du confinement notre futur, Joanie Lemieux lui donne une note de magie. Enfin, Lori Saint-Martin détourne quelque peu le thème pour nous plonger dans un huis clos angoissant, réponse directe à la nouvelle de David Dorais, parue dans notre numéro 136, avec la polémique que l’on sait. XYZ est plus qu’heureuse d’accueillir ce texte.
Le numéro est complété par trois nouvelles en thème libre, nouvelles de haut calibre. Philippe St-Germain nous présente une disparition fascinante, sur fond d’enquête métanarrative ; Antoine Dion-Ortega raconte les idéaux perdus quand l’âge gagne contre sa force de résistance ; Valérie Provost propose des nostalgies au parfum de mer. Dans une nouvelle rubrique,
« À rebours », Jean-François Chassay nous présente l’œuvre d’une nouvelliste américaine, Grace Paley.
Un compte rendu du recueil d’Antoine Desjardins, Indice des feux, ferme le numéro.
Bonne lecture !




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