Que reste-t-il de la poésie?
Que reste-t-il de la poésie?
Gioia, Dana  
Toulemonde, Renaud (Traduit par) 
  • Éditeur : Allia
  • Collection : Petite collection
  • EAN : 9791030413458
  • Code Dimedia : 000214484
  • Format : Poche
  • Thème(s) : DIVERS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Divers, Littérature - Essai / Critique, Poésie
  • Pages : 64
  • Prix : 12,95 $
  • Paru le 22 février 2021
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: RESPOE
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: 17 février 2021
  • Langue d'origine: anglais
EAN: 9791030413458

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‘‘La première question que les poètes se posent entre eux est ‘Où enseignez-vous ?’. Le problème n’est pas que les poètes enseignent, un campus n’est pas un mauvais endroit en soi pour un poète. Le problème est quand tous les poètes enseignent. La société souffre de ce que les poètes n’amènent plus vitalité et imagination au cœur de la culture populaire car l’excellence littéraire est maintenant bridée par les normes universitaires.’’
Suffit-il de publier de la poésie pour devenir poète ? L’ambition d’être publié n’est-elle pas finalement le plus grand obstacle­­­­­ à la libre création poétique ? Dana Gioia pose un regard acerbe sur la poésie contem­poraine, traversée par une crise symptomatique d’une époque obnubilée par le paraître.
En cause, notamment, le monde universitaire et son échec à élargir le public des lecteurs de poésie. En l’institu­tionnalisant, l’université a même annihilé tout le potentiel émancipateur de la poésie. C’est avec perspi­cacité que Dana Gioia critique ces poètes réglés sur la doxa universitaire­ comme les aiguilles d’une horloge, bien loin du dérèglement­ de tous les sens rimbaldien. Sans pour autant sacraliser les icônes du passé et les figures de poètes maudits, Dana Gioia constate surtout l’absence de projet esthétique profond et novateur chez les poètes d’aujourd’hui. L’aveuglement de la critique et le désintérêt croissant du public n’arrangent­ en rien cet état de fait.
Cet essai polémique paru dans The Atlantic en 1991 eut un immense retentissement, submergeant la rédaction de réactions venues de tous horizons, bien au-delà des cercles universitaires. Aujourd’hui, il n’a rien perdu ni de son actualité, ni de sa force provocatrice.

Traduit de l'anglais par Renaud Toulemonde.
 




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