Sociétés contemporaines, no 120
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Sociétés contemporaines a 30 ans! Brève auto-histoire d'un collectif de travail engagé-La socialisation des étudiants à l’entrepreneuriat-Les énarques, l’administration financière et la banque (1965-2000)-Promouvoir l’égalité pour ethnographier les masculinités-La polysémie du hejâb chez les femmes islamiques en Iran.
Dans ce numéro anniversaire, qui revient sur les trente ans d'existence de Sociétés contemporaines, le comité de rédaction se livre à un exercice d’auto-histoire à l’aide d’archives et de témoignages de fondateurs et fondatrices de la revue.
Puis Olivia Chambard analyse les pratiques et concepts de l’enseignement supérieur consacré à « l’esprit d’entreprendre » et présente les bouleversements à l’œuvre dans ce champ éducatif depuis une dizaine d’années. Sarah Kolopp se fonde sur une enquête prosopographique et sur des entretiens avec les énarques de la direction du Trésor pour étudier les ressorts des inégalités de genre et l’importance du pantouflage chez les hauts fonctionnaires. Enfin, s’appuyant sur une ethnographie des masculinités dans une grande entreprise de distribution, Haude Rivoal montre que, sur le terrain, son positionnement de chercheuse l’oblige en permanence à redéfinir son objet et à s’engager avec les enquêté·es dans une négociation intersectionnelle entre genre et classe.
Ce numéro s’achève par la publication de l’un des tout premiers articles de Fariba Adelkhah dans la rubrique « En lutte » manifeste le soutien entier de la revue à notre collègue libérée de prison, mais toujours assignée à résidence en Iran.
Nous publions également le texte de la pétition signée par plus de 22 000 universitaires, chercheuses et chercheurs, demandant, en mars 2021, la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
