Responsabilité
Responsabilité
Réactiver la responsabilité individuelle
Laurent, Alain  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Hors collection
  • EAN : 9782251450650
  • Code Dimedia : 000206318
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Éthique / Morale, Philosophie, Philosophie occident. moderne
  • Pages : 174
  • Prix : 39,95 $
  • Paru le 23 mars 2020
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: RESPON
  • Groupe: Philosophie
  • Date de l'office: 19 mars 2020
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782251450650

Invoquée par tout le monde, la responsabilité, condition de possibilité d'une société ouverte durable, ne peut cependant être effective qu'en étant individuellement exercée et assumée. Mais, battue en brèche par une déresponsabilisation généralisée, elle doit être défendue en puisant dans les ressources d'une philosophie de la responsabilité individuelle fondée sur une forme actualisée du libre arbitre et réactivée par une responsabilisation « proactive » des individus.
 
Pourquoi parler de « responsabilité individuelle »? Avant même de décider « de quoi » et pourquoi peut-on et doit-on être responsable, il faut déterminer qui peut et doit l'être. Et qui d'autre que des individus, seuls êtres vivants, pensants et agissants peuvent l'être? Et si l'individu n'est pas d'abord responsable de lui-même, comment pourrait-il l'être des autres et devant eux?
 
C'est que dans nos sociétés, tout concourt dans les mœurs mais aussi institutionnellement et idéologiquement à miner la responsabilité et à en précipiter le déclin : relativisme et « culture de l'excuse », maternage infantilisant et mise sous tutelle paternaliste, sociologisme déterministe, défausse sur une responsabilité collective et imputations imméritées dues à une culpabilisation hypertrophiée – ici objets d'une « politiquement incorrecte » recension critique.
 
Cette réflexion puisera amplement dans les ressources d'une philosophie de la responsabilité individuelle méconnue, inaugurée par Aristote, puis illustrée par Kant, Tocqueville, Kierkegaard et Nietzsche (dans un contre-emploi décisif), et poursuivie au XXe siècle par Hayek, K. Popper, Vargas Llosa, P. Ricoeur et Jankélévitich. Mais elle intègre aussi les contributions occasionnelles de Saint-Exupéry (Le Petit Prince), Germaine de Staël, Maria Montessori et même Clint Eastwood...
 
Une partie essentielle de l'ouvrage consiste en une enquête inédite à double registre : sur la déresponsabilisation induite par les interprétations déterministes des neurosciences, et sur la riposte de nouvelles générations de philosophes américains puis français relégitimant à nouveaux frais un libre arbitre érigé en seule source possible de l'autonomie et donc de la responsabilité morale des individus.




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