Récits de la fête
Récits de la fête
Collectif  
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782764400494
  • Code Dimedia : 000196758
  • Format : Broché
  • Pages : 220
  • Prix : 22,95 $
  • Paru le 24 mars 2000
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: RECFET
  • Groupe: Romans
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764400494

Ils sont donc seize à avoir accepté l’invitation de Jacques Allard, directeur de la collection « Mains libres ». Deux seules contraintes : une nouvelle, une fête. À la lecture de l’ensemble, s’il reste une seule certitude, c’est précisément que ce livre constituera, à lui seul, la plus réussie des célébrations.

En premier lieu : les Enfances. Pour dire le pluriel des premiers temps avec les magies et les tristesses cachées. Celles du chien de Jean-François Beauchemin qui paiera cher pour apprendre à danser le twist et la rumba. La vie est une bien drôle de danse. Puis celle du cadeau d’anniversaire auquel Gilles, le personnage de Noël Audet finira par s’habituer. Donner, c’est recevoir et vice-versa. Viendra ensuite la course tendre qui mène l’enfant de Marie Gagnier vers son père. Et puis le triomphe du gamin de Sylvain Lelièvre : il l’aura son cornet à deux boules! Et cette première danse de Blue Moon, le premier baiser, la première cigarette, Jean-Guy Noël nous raconte tout. La fête pourra se terminer sur une plage exotique de Polynésie avec l’éternel voyageur de François Barcelo, cette fois à la recherche du sandwich perdu. Du charme, encore, et des charmes partout.

La Fête devient, en deuxième partie, celle des Couples. Attention : ici passion, drôlerie et petits mystères! Pour Eddy, le père de Stéphane Bourguignon, il y a toujours un verre à prendre pour découvrir derrière « Le Côté visible des choses » le fantôme de la chère en-allée. De son côté, la « Femme riche » de Naïm Kattan hésitera avant de confier un secret trop argenté à sa vieille amie Germaine. La fête devient ensuite une danse sociale pour la famille Labonté mise en scène dans le « Sans-abri » d’Alain Beaulieu : le couple final des frères clochards n’était pas au programme. Quant à la fête racontée par Micheline Lachance, elle met en scène, au 18e siècle, un épisode assez vaudevillesque des amours si longtemps contrariées de Pierre de Sales Laterrière et de sa fidèle Catiche. Yves Beauchemin raconte, quant à lui, l’histoire d’un jeune homme qui découvre les plaisirs charnels avec une femme d’expérience.

Finalement, La Fête des écrivains passe aussi par celle des Livres, en riant un peu, beaucoup. Par exemple, quand la Pétula de Monique LaRue s’en va colloquer avec Cravate, un agent international de New York, c’est le festival des gens du livre! On n’est pas en reste quand on doit ensuite affronter « La Pieuvre » de Mike, célèbre auteur qui lance un soir sa fameuse Marche de l’aveugle sans son chien. Puis on ne résistera guère à l’amoureuse de Brigitte Purkhardt qui, dans « Là où l’on brûle les livres », se nourrit des pages de son amant pour raconter l’autodafé du 10 mai 1933 à Berlin. Mais on n’aura tout lu que pour finalement s’amuser ferme avec les Paul et Virginie de Jean-François Chassay dans son « Requiem pour un couple épuisant ». La scène se passe dans la nuit qui mène à l’an 2000 et à la mystérieuse disparition du chat qui aurait pu nous la raconter. Jacques Allard nous propose enfin les amours d’un écrivain montréalais qui ne peut aimer que dans la tempête.

Diversité des tons, des styles, des manières… et des fêtes. De la pure jubilation au cynisme le plus grinçant, tous et toutes ont investi le thème d’une façon personnelle et singulière.

Pour souligner un quart de siècle d’édition littéraire, il fallait classe et raffinement. Voilà donc un menu à la hauteur de l’événement!




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