Coup d'envoi
Coup d'envoi
Coup sur coup, t. 02
Duff, Micheline  
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : Tous continents
  • EAN : 9782764427170
  • Code Dimedia : 000195845
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise
  • Pages : 320
  • Prix : 9,95 $
  • Paru le 10 septembre 2014
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: COUENV
  • Groupe: Romans
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764427170

Le château des Sons et des Mots, comme Marjolaine a surnommé son appartement du Carré Saint-Louis, risque de devenir le château des Maux quand la romancière trouve dans sa boîte aux lettres une mystérieuse correspondance adressée à son amoureux, le célèbre pianiste Ivan Solveyé.
Les révélations aussi déroutantes qu’imprévues qui découleront de cette découverte viendront perturber leur belle histoire d’amour et mèneront le couple sur des chemins tortueux. Ils auront alors à prendre de graves décisions. Celles-ci donneront-elles un véritable coup d’envoi à leur avenir et à celui de leurs proches ou les conduiront-elles plutôt au bord du précipice? Et quel rôle jouera le sympathique Jean-Claude Normandeau dans leur existence et celle de Rémi, le fils de Marjolaine?
Coup d’envoi est un roman rempli d’amour, de poésie, de musique et de joie de vivre, mais aussi d’épreuves auxquelles les personnages feront face avec grandeur d’âme.

Extrait
Elle écoula le reste de l’après-midi à fureter dans les boutiques de la Getreidegasse, l’une des principales artères du vieux Salzbourg, bordée de commerces et de hautes maisons aux fenêtres élégamment sculptées. Quand vint le temps de prendre la « légère » collation recommandée par Ivan, elle opta pour un gargantuesque morceau de gâteau au chocolat. Après tout, il s’agissait de l’une des spécialités de l’Autriche, elle se devait de l’expérimenter, n’est-ce pas?
À sept heures moins cinq minutes, elle se dirigea allègrement à la rencontre de son pianiste préféré, vers l’ancien palais dans lequel résidaient autrefois les princes-archevêques de la ville. De loin, parmi la foule, elle aperçut un autre jeune homme déguisé en Mozart comme elle en avait vu plusieurs au cours de la journée; il se tenait debout, immobile, près de l’entrée. Sans doute l’avait-on chargé de vendre les derniers billets restants pour le concert. Elle se mit à rire en s’imaginant que Mozart lui-même allait l’accueillir, appuyé contre la porte du palais.
Cependant, plus elle s’approchait, moins elle en croyait ses yeux. Il ne s’agissait pas d’un jeune homme. Ce visage-là, malgré le léger maquillage et la perruque, elle le reconnaissait! Non, non, ça ne se pouvait pas! Et puis, oui, c’était bien lui, c’était bien Ivan Solveye vêtu comme Mozart! Quoi? Elle se trompait, Ivan ne pouvait pas vendre des billets pour son propre concert, allons donc! Quelle audace tout de même! Elle éclata de rire et décida de jouer le jeu.




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