![Territoires chamaniques [nouvelle édition]](../img1c1000-9782940517800.jpg)
Territoires chamaniques [nouvelle édition]
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Quitter les lieux communs, prendre ses distances avec tel ou tel discours à la mode et retrouver enfin « une parole dense, une culture fondée, un monde intimement et intensément vécu ». Voici, pour le poète, l’essentiel. Dans Territoires chamaniques, fruit d’un long travail de récolte de chants et de poèmes oraux, Kenneth White nous introduit avec bonheur à une poésie première, une poésie qui n’a cessé de nourrir, à travers le monde, un sentiment de proximité avec les choses et les êtres. Une poésie qui dessine une géographie originale et originelle dont les contours viennent border les fondements mêmes de notre culture.
Pour Kenneth White, le chamane est avant tout un passant et un passeur, celui qui passe mais aussi brise les limites, pour finalement cheminer (à sa manière bien sûr) à travers différents lieux et espaces et en revenir transformé. Un peu comme le poète dont la poésie déborde celle de la personne pour atteindre à des moments d’incandescence, d’unité avec le monde. Pour bien comprendre le rapport de Kenneth White avec la géographie surhumaine propre aux Territoires chamaniques, il faut se retourner sur sa propre pratique de la poésie, et se rappeler que pour lui, avant d’être affaire de mots, la poésie est affaire d’émotions et de monde. Le poète, comme le chamane, est un être profondément vivant. Dit simplement, si le poète est au monde, il n’y a dans celui-ci aucune séparation absolue entre l’humain et le non-humain. Les êtres et les choses y sont liés.
En compagnie de Kenneth White, les Territoires chamaniques nous conduisent bien dans des espaces premiers. La personne y est resituée dans un monde ouvert. Un monde moins centré sur l’humain que celui qui a cours aujourd’hui.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
