Fin du labyrinthe
Fin du labyrinthe
Espriu, Salvador  
Durazzo, François-Michel (Traduit par) 
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Résonance
  • EAN : 9782897662653
  • Code Dimedia : 000218403
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature étrangère, Poésie
  • Prix : 11,99 $
  • Paru le 1 mars 2021
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EAN: 9782897662653

Aussi disponible en version numérique:

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Traduction du catalan par François-Michel Durazzo
Coédition avec L’étoile des limites

Fin du labyrinthe constitue le cinquième volet d’une méditation sur la mort, sous forme d’ascèse. Au terme d’un polyptique que forment Le Cimetière de Sinera, Les heures, Mrs. Death et Le marcheur et le mur, la langue se dépouille en quête de la clarté qui précède la lumière, de la lumière qui accueille le je sur la rive ombreuse. Le poème se fait tour à tour chemin, ascension et traversée «au coeur de l’hiver», dans l’espoir d’un «blé à venir», du point du jour jusqu’au coucher du soleil. Dans le langage en butte au silence, à la souffrance de l’homme arbre ou cerf, poursuivi par le temps, s’accomplit la quête de l’Absolu.
 

AUTEUR(S)

Salvador Espriu est né en 1913 à Santa Coloma de Farners, en Catalogne, et est décédé en 1985 à Barcelone. Espriu est à la Catalogne ce que Miron est pour le Québec : un poète dont la conscience politique a habité son peuple au temps de la dictature. Il est poète, romancier et dramaturge espagnol d’expression catalane, qui a renouvelé, avec d’autres, la prose catalane, et a souvent été cité au Prix Nobel de la Littérature.
Son oeuvre déploie un dialogue permanent et soutenu avec la mort. Dans ce nouveau titre publié en français et traduit admirablement par François-Michel Durazzo, nous découvrons un poète plus spirituel, métaphysique, et pour lequel il a reçu le Prix de la Lettre d’or.
AU NOROÎT, Fin du labyrinthe (coll. Résonance, 2021, trad. par François-Michel Durazzo) est son premier livre.

Extrait

J’ai arpenté les pièces de la maison
où jamais ne brille la hache de l’éclair.
Faute de fenêtres,
je ne pouvais savoir.
À défaut de porte
je ne pouvais m’enfuir.
Au-delà de ses corridors sans lumière
d’effroyables pleurs avancent contre moi,
une plainte élémentaire sur de hauts pâturages,
sur des vents libres et des bois et la nuit
vaste et béante sous les étoiles.




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