![French Town [version originale digitale]](/medias/i/9782894239308_1_c_125.gif)
French Town [version originale digitale]
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French Town a remporté le Prix du Gouverneur général en 1994.
La pièce a été jouée en Ontario français, au Québec et dans plusieurs villes du Canada.
Elle est aujourd’hui à l’étude dans de nombreuses écoles de l’Ontario français.
À sa sortie, la pièce avait déclenché une véritable tempête, opposant les tenants d’une interprétation « identitaire » à ceux qui en défendaient la portée universelle. Aujourd’hui, l’oeuvre est incontestablement devenue un classique du répertoire francophone.
Extrait
Dans French Town, les méres faisaient blanchir les draps en les étendant sur l’herbe pour les faire sécher au soleil... Comme toutes les femmes faisaient le lavage le même jour de la semaine, c’était comme si y était tombé des grands carreaux de neige sur l’herbe autour des maisons. De la neige en plein été... Quand tu regardais trop longtemps les draps blancs au soleil sur l’herbe, tu pognais le vertige, pis c’était comme si tu pouvais tomber dedans c’te trou blanc. Trou blanc. Blanc comme l’éternité. (SIMONE, dernière réplique de la pièce)
French Town est une tragédie contemporaine. Elle met en scène la famille Bédard, qui représente l’expérience de la collectivité, illustre la subjectivité de la mémoire et expose le rapport entre la langue et l’identité. Les trois enfants adultes de Gilbert et Simone Bédard, Pierre-Paul, Cindy et Martin, rappellent l’histoire de leur famille dysfonctionnelle tout en envisageant leur vie après le décès de leur mère.
Né à Smooth Rock Falls, dans le nord de l’Ontario, MICHEL OUELLETTE vit à Gatineau. Écrivain prolifique, il est un chef de file de la dramaturgie en Ontario français. Il est l’auteur d’une trentaine de pièces, dont une dizaine ont été publiées et dont plusieurs ont eu des tournées nationales et des représentations à l’étranger. Michel Ouellette a remporté le prix du Gouverneur général pour French Town et le prix Trillium pour Le testament du couturier. En 1995, il obtenait le prix du Consulat général de France à Toronto pour la contribution de son oeuvre à la littérature ontarienne d’expression française.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
