Moebius 148: La rue
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« Quand j’ai proposé la rue comme thème d’un numéro de Moebius, je débarquais à peine sur la terre ferme, après plusieurs années passées à la timonerie d’un journal de rue, La Galère. À l’instar de ceux avec qui j’avais souqué ferme sur le pont de ce navire, je m’étais fait de la rue une image teintée de misère humaine. Mais la rue n’est pas qu’itinérance, zone interdite aux fortunés. Les écrits qui composent ce numéro en illustrent bien la diversité. Lieu de rêverie pour le promeneur solitaire, espace où réclamer ou défendre sa liberté, royaume des jeux, des rencontres et des aventures...
À qui, la rue ? À moi, à nous. À tous ceux qui se l’approprient, aux petits princes qui l’apprivoisent, aux rebelles qui ne suivent pas le courant et le sillage laissé par les pas pressés des chalands. »
Avec des textes de : Guillaume Baril, Bertrand Bergeron, Julie Bosman, Raymond Caron, Henri Clerc, Martine Delvaux, Marjolaine Deschênes, Julie Dugal, Frédérick Durand, Ariane Gélinas, Catherine Girouard, David Goudreault, Cécile-Marie Hadrien, Monique Le Maner, Geneviève Marleau, François Martin, Kiev Renaud, Hector Ruiz.
Lettre à un écrivain vivant : Diane Vincent écrit à Murakami Haruki.
Détenteur d’une maîtrise en études littéraires et doctorant en lettres à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Olivier Gamelin a occupé pendant plusieurs années un poste de timonier en chef et d’éditeur du journal de rue et des éditions La Galère. Il a publié des nouvelles dans les revues XYZ, Virages, Les écrits et Moebius, où il remporte le Prix de la bande à Moebius en 2013. Depuis 2014, il collabore au magasine Wixx Mag, travaille comme journaliste au Nouvelliste où il butine à tous les sujets, coordonne les prix littéraires Thérèse-Denoncourt et complète son horaire au Comité de Solidarité/Trois-Rivières.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
