Femme après le cloître
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Dès son plus jeune âge, Andréa Richard sent l’appel de Dieu. À 16 ans, elle entre dans une communauté religieuse des plus rigides de l’époque. Nous sommes en 1950. Sa vision pure des ordres est rapidement confrontée à des règlements qu’elle trouve absurdes et inhumains.
Malgré tout, Andréa ne lâche pas son rêve d’entrer au cloître pour approfondir sa spiritualité. Elle mettra treize ans avant d’atteindre ce but. Elle devient alors carmélite. Ce mode de vie qu’elle découvre, et qui s’apparente à celui d’une secte, sonne son réveil. Avec l’aide de sa famille, elle quitte le Carmel pour fonder une Maison de prière et de contemplation, dont l’enseignement ne sera pas dogmatique et doctrinal, mais une spiritualité laïque. Elle n’est toutefois pas au bout de ses peines. La rencontre d’un ecclésiastique l’amène à vivre une histoire d’amour défendue, source de bonheur, mais aussi de condamnations.
Si le parcours d’Andréa Richard surprend, il ne s’avère pas être un pamphlet antireligieux. Grâce à son histoire, elle nous permet d’entrer et de découvrir un monde qui nous est habituellement interdit et elle le fait d’une manière honnête, sincère et sensible.
Andréa Richard est née en 1934, à Bouctouche au Nouveau-Brunswick. Après une vingtaine d’années de vie religieuse en France, elle redevient laïque. Depuis lors, elle est conférencière et auteure de sept livres, dont Au-delà de la religion et L’essence de la vie, tous deux publiés aux éditions du Septentrion.
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