Mourir sur ordonnance
Mourir sur ordonnance
Un père enquête sur l'industrie pharmaceutique
Young, Terence  
St-Onge, Jean-Claude (Préface de) 
Forest, Françoise (Traduit par) 
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Ecosociété
  • EAN : 9782923165752
  • Code Dimedia : 75590075
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SANTÉ & PSYCHOLOGIE
  • Sujet(s) : Santé / Médecine
  • Pages : 352
  • Prix : 29,00 $
  • Paru le 7 mars 2011
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EAN: 9782923165752

Terence Young a vécu le plus grand cauchemar de tout parent : sa fille Vanessa est morte subitement sous ses yeux, dans la maison familiale, un jour de mars 2000. L’adolescente de 15 ans, jouissant pourtant d’une bonne santé générale, venait de prendre du Prépulsid, un médicament prescrit contre ses vomissements et ses ballonnements gastro-intestinaux, vraisemblablement liés à une forme mineure de boulimie.

Cette mort aurait-elle pu être évitée? Que savait-on des effets secondaires du Prépulsid? Quels étaient les risques associés à la prise de ce médicament fabriqué par Johnston & Johnston? La compagnie pharmaceutique a-t-elle négligé ses responsabilités? Face à l’adversité, Terence Young s’est juré de répondre à ces questions douloureuses. Pour honorer la mémoire de sa fille Vanessa. Pour faire son deuil. Pour obtenir justice.

La vaste enquête menée par ce député conservateur de l’Ontario va mettre au jour les liens troublants qui unissent aujourd’hui les compagnies pharmaceutiques, les partis politiques, la profession médicale et les agences gouvernementales responsables d’autoriser la commercialisation des médicaments. Cadeaux, voyages, repas, les représentants pharmaceutiques ne négligent rien pour séduire les médecins et tous ceux qui, en cautionnant leurs médicaments, permettent à l’industrie d’engranger des profits mirobolants.

Mais jusqu’où les grandes compagnies pharmaceutiques sont-elles prêtes à aller pour faire de l’argent? Terence Young va découvrir que cet appât du gain met en danger la santé des citoyens. Ainsi, on estime que, chaque année, environ 10 000 décès survenus dans les hôpitaux du Canada et 100 000 dans ceux des États-Unis sont attribuables à une réaction négative à un médicament. Cela représente la quatrième plus importante cause de décès, après le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Pourtant, les sociétés pharmaceutiques consacrent en moyenne deux fois plus d’argent au marketing et à l’administration qu’à la recherche et au développement.

Ainsi, ne devrait-on pas parler d’une industrie de la maladie plutôt que d’industrie de la santé? Le père de cette adolescente fauchée dans la fleur de l’âge pose la question, considérant que moins de 5 % des nouveaux produits pharmaceutiques guérissent et que plus de 95 % d’entre eux produisent des effets comparables à leurs prédécesseurs.

AUTEUR(S)

TERENCE YOUNG est établi avec sa famille dans la région d’Okaville, en Ontario, depuis une vingtaine d’années. Il a été élu député provincial de cette circonscription sous la bannière du Parti conservateur du Canada en 2008. Depuis la mort de sa fille Vanessa, il a fondé Drug Safety Canada, une organisation qui milite en faveur d’une plus grande sécurité en matière de médicaments. Au Parlement, à Ottawa, Terence Young se bat pour la création d’une agence indépendante des médicaments.





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