Dernier chant d'Orphée (Le)
|
Parce qu’il était le fils de Calliope, la muse de la poésie, le prince Orphée de Thrace, reçut le don de l’éloquence et de la musique. Béni d’Apollon, il pouvait par son chant charmer les animaux et les arbres. Il navigua aux côtés de Jason et de ses argonautes et parvint à séduire les sirènes elles-mêmes. Il visita de nombreux pays et gagna l’amour d’Eurydice, une dryade. Mais au jour de ses noces, cette dernière mourut, mordue par un serpent. Fou de douleur, Orphée osa se présenter à la porte des Enfers, armé de sa seule lyre, afin de réclamer à Hadès l’âme de sa bien-aimée. Il arracha l’intersession de Perséphone auprès du maître des Enfers afin qu’il lui laisse ramener l’amour de sa vie parmi les vivants. Telle fût la vie d’Orphée, le plus grand poète que la Terre porta jamais.
Passionné de mythologie, Robert Silverberg a souvent mêlé Imaginaire et légendes antiques. Cette fois, comme avec Gilgamesh, roi d’Ourouk, c’est à une relecture du mythe d’Orphée que nous invite l’un des derniers grands maîtres de la science-fiction américaine. Un court roman inédit dans la veine des Lettres d’Atlantis. Auteur de chefs d’oeuvres de l’âge d’or (Les Nomades Urbaines...), il a également connu un grand succès avec le cycle de Majipoor.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
