Première école yiddish de Montréal (La)
Première école yiddish de Montréal (La)
1911-1914
Novak, Hershl  
Anctill, Pierre (Traduit par) 
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782894485965
  • Code Dimedia : 28000596
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, GÉOGRAPHIE & TOURISME, RELIGION & SPIRITUALITÉ, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : École, Histoire - Québec / Canada, Judaïsme / Judaïté, Montréal
  • Pages : 272
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 2 novembre 2009
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EAN: 9782894485965

Aussi disponible en version numérique:

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À deux reprises dans sa vie, Hershl Novak rédigea ses souvenirs de cet événement déterminant dans l’évolution de la vie juive à Montréal, la création de la première école Yiddish. Une première fois dans un article par dans une publication célébrant le 25e anniversaire de l’Institution en 1938, le Peretz Shul Bukh [Le livre de l’école Peretz], et ensuite dans ses mémoires parus de manière posthume à New York, en 1957, sous le titre de Foun mayn yunge yorn [De mes années de jeunesse]. Ils sont tous les deux réunis ici en version française sous le titre Baym onhayb, souvenance de la première école yiddish de Montréal (1911-1914). L’intérêt capital des écrits de Novak vient du fait que l’auteur y retrace le contexte idéologique et politique qui a donné naissance à Montréal, dès 1910, à un mouvement scolaire décidé à réunir sous son influence la jeunesse juive et à perpétuer l’usage de la langue yiddish au sein de cette population récemment immigrée. Grâce à l’auteur, on découvre de quelle manière et par quels moyens cette institution scolaire fut érigée, et quelles furent les figures historiques qui inspirèrent son action. Plus largement, l’œuvre nous fait comprendre dans quel état d’esprit on milita pour la culture yiddish à Montréal et à quelle fin.

AUTEUR(S)

Né en Pologne au sein d’une famille hassidique, Hershl Novak abandonne la pratique religieuse alors qu’il vit encore dans son pays natal. Il épouse la cause des idées radicales et de la révolution socialiste, tout en étant un adepte de la culture yiddish séculière et du nationalisme juif moderne. Arrivé à Montréal en 1909, à l’âge de 17 ans, Hershl Novak immigre dans la ville au moment où commencent à apparaître les principales organisations conçues pour préserver l’identité juive est-européenne et la langue yiddish. Parmi celle-ci, il faut compter les syndicats juifs dans le secteur de la confection, les partis politiques sionistes de gauche, les bibliothèques vouées à l’éducation des ouvriers, les cercles intellectuels, et, surtout, les premières écoles séculières juives. Après plusieurs péripéties et tribulations, Novak participe, au printemps 1913, à la fondation sur la rue Prince-Arthur de la première école yiddishophone permanente de Montréal, appelée l’École nationale-radicale ou École Peretz, du nom du grand écrivain yiddish est-européen. L’institution défend une vision résolument laïque, révolutionnaire et sioniste, où le yiddish occupe le statut de langue nationale des Juifs.

Pierre Anctil (traducteur) : Directeur des relations interculturelles au ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration, l'auteur, un natif de Québec, arpente la Main depuis plus de vingt ans à la recherche des diverses identités montréalaises. Professeur invité au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal, il a aussi publié des études sur la communauté juive montréalaise et sur la pluriethnicité.




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