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Québec ville cible 1629-1775
Filteau, Gérard  
Commission des champs de bataille nationaux  
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782894485903
  • Code Dimedia : 28000590
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Sciences humaines - Divers
  • Pages : 180
  • Prix : 29,95 $
  • Date d'arrivée en librairie à confirmer
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EAN: 9782894485903

De toutes les villes de l’Amérique du Nord, Québec est la seule ville fortifiée défendue par une enceinte de murailles et une citadelle. Le développement de ses défenses représente la suite logique des attaques dont cette ville fut la cible. Quand on constate les efforts consentis par l’ennemi, on comprend la grande valeur stratégique de Québec. Dès 1608, Champlain érigeait une « abitation » fortifiée pour se mettre à l’abri des incursions possibles des Indigènes. Elle était à peine fondée que, déjà, elle était convoitée par les Kirke. Frontenac fit ensuite construire une première enceinte qui lui servit bien. En 1690, Phips était à la tête de 34 navires et de quelque 2 300 hommes lorsqu’il tenta de s’emparer de Québec. Vingt ans plus tard, Walker se pointa à son tour avec une escadre de 16 navires, totalisant 930 canons et 60 transports portant en tout 12 000 hommes. Quelles forces, quand on songe qu’à cette époque, la population de Québec ne dépassait guère 2 000 âmes, tandis que la Nouvelle-France, dans son ensemble, comptait 20 000 habitants. Aux troupes de Walker qui s’avançaient par mer, s’ajoutent aussi les 2 300 soldats que le colonel Nicholson amenait par voie de terre. Pour leur faire peur, Vaudreuil disposait de 5 000 hommes ! La guerre de Sept Ans fournit à Wolfe l’occasion de se lancer à l’assaut de la ville et de la détruire presque entièrement. En 1759, l’effort de guerre des Anglais est encore plus étonnant : 30 000 hommes et plus de 150 bateaux. Quelle armée ! Vraiment l’Angleterre voulait prendre Québec. Encore une fois, elle vint tout près d’échouer. Les fortifications serviront encore lors de l’assaut des Américains en 1775.

Le livre de Gérard Filteau se lit comme un roman. Un roman qui nous fait découvrir bien des aspects qu’on ne connaît pas, qui nous fait remarquer des éléments d’un paysage devenu trop familier.

AUTEUR(S)

Hélène Quimper détient une formation universitaire en histoire, en archivistique et en ethnologie. Depuis bientôt dix ans, elle exerce son métier d'historienne à la Commission des champs de bataille nationaux, à Québec. À travers ses activités de validation, de rédaction ou de conférences, ses recherches portent principalement sur l'histoire militaire de la colonie et, plus particulièrement, sur la guerre de Sept Ans.

Gérard Filteau est né le 9 mars 1906. Il a mené de front un travail d'inspecteur d'écoles et une solide production d'historien. Il obtint le prix David en 1937 et se consacra ensuite à l'étude des Patriotes. On lui doit aussi un essai sur la participation des Canadiens français à la guerre de 1914 et un autre sur l'histoire militaire de la Ville de Québec (Par la bouche de mes canons, Septentrion, 1990, épuisé). Il est décédé le 20 octobre 1986.




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