Marie-Catherine Peuvret
Marie-Catherine Peuvret
Veuve et seigneuresse en Nouvelle-France 1667-1739
Grenier, Benoît  
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782894484180
  • Code Dimedia : 28000418
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Femmes / Féminisme, Histoire - Québec / Canada, Nouvelle-France, Québec
  • Pages : 264
  • Prix : 24,95 $
  • Paru le 1 octobre 2005
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EAN: 9782894484180

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Marie-Catherine Peuvret naît à Québec, au XVIIe siècle, dans une famille liée au pouvoir colonial. À seize ans, elle épouse Ignace Juchereau Duchesnay, également issu d’une prestigieuse lignée qui a fait ses marques en Nouvelle-France. Les jeunes époux reçoivent en "cadeau de mariage" la seigneurie de Beauport, l’une des plus anciennes au pays. C’est sur ces terres, à proximité de Québec, qu’elle donnera naissance à dix-sept enfants. Veuve à l’âge de quarante-huit ans, elle aurait pu laisser ses fils administrer la seigneurie, mais en préserve la gestion, bien au-delà de leur majorité. Seigneuresse, elle entre maintes fois en conflits : avec les seigneurs ecclésiastiques voisins, avec les notables de sa seigneurie, mais aussi avec certains membres de sa propre famille. Entêtement ou lutte pour affirmer sa position ? Pour préserver son statut social et la jouissance de ses droits dans une société hiérarchisée et patriarcale, la veuve Duchesnay apparaît déterminée dans ses actions et dans ses relations.

Tant au point de vue de l’histoire sociale de la Nouvelle-France que de l’histoire locale beauportoise, la seigneuresse Marie-Catherine Peuvret demeure méconnue. Comme nombre de femmes de l’histoire de la Nouvelle-France, son destin est passé inaperçu à côté de celui de ses contemporains de sexe masculin. À Beauport, où elle réside durant six décennies jouant un rôle très actif, elle reste dans l’ombre de ses prédécesseurs et successeurs (Robert et Joseph Giffard ainsi que les Juchereau). Pourtant, cette femme de caractère offre une illustration fascinante des pouvoirs conférés aux veuves dans ce monde où les femmes étaient sous tutelle masculine, mais aussi des difficultés auxquelles devaient faire face celles qui choisissaient de les exercer.

AUTEUR(S)

Benoît Grenier est professeur au Département d'histoire de l'Université de Sherbrooke. Spécialiste de l'histoire seigneuriale du Québec, il dirige une recherche sur les persistances et la mémoire de la seigneurie dans le Québec contemporain. Il a publié plusieurs ouvrages, seul ou en collaboration, dans lesquels il s'est intéressé aux enjeux du pouvoir féminin et à la sociabilité rurale à l'époque préindustrielle.




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