Zone grise (La)
Zone grise (La)
Théoret, France  
Aubin, Claire (Dessins de) 
  • Éditeur : Pleine Lune (De la)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782890243989
  • Code Dimedia : 23600398
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Arts, Littérature québécoise, Poésie
  • Pages : 104
  • Prix : 20,00 $
  • Paru le 20 août 2013
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EAN: 9782890243989

La Zone grise est un livre élaboré à partir de la rencontre entre France Théoret et l’artiste Claire Aubin. De sa lecture du roman Hôtel des quatre chemins, publié en 2011, Claire Aubin a créé dix sculptures, qu’elle a accompagnées d’un nombre égal d’extraits du roman.
 
En tout premier lieu, la zone grise est une expression usuelle. Les mots se réfèrent moins au doute qu’à la confusion, laquelle est un état violent. Le cauchemar éveillé – s’il convient de le désigner ainsi – que constitue l’arrivée à Saint-C. est connoté par des référents anthropologiques, sociologiques et culturels.
 
Ce livre comporte des aspects gigognes par sa composition. Il se présente en trois temps séparés.  Les trois parties sont à la fois indépendantes et liées entre elles. L’ouvrage emprunte donc à l’idée de fragments.
 
Ainsi la première partie constitue un métarécit provenant de l’univers visuel de l’artiste Claire Aubin. Les sculptures possèdent chacune un titre original et une composition singulière. Les dix pièces forment une nouvelle unité, un ensemble de sculptures narratif et séquentiel.
 
La deuxième partie du livre est un récit inédit. Ce texte narratif s’impose comme la pièce littéraire majeure du livre. Le sujet dont il question dans La Zone grise provient du roman Hôtel des quatre chemins. Un court passage est agrandi, largement exposé et développé. Le récit raconte l’arrivée d’une famille à Saint-Colomban, en janvier 1958.
 
La troisième partie se compose d’un long poème accompagné de quatre dessins de Claire Aubin. Chacun d’eux signe des aspects divergents empreints de cruauté et de solitude négative, imposée, celle qu’on désigne par l’isolement.
 
Le poème a été écrit à la suite du récit. « Je n’avais pas tout dit. L’idée de tout dire et de tout voir est un fantasme, une illusion tenace. J’ai écrit le poème, mue par le désir d’en finir avec l’absence à soi telle qu’énoncée dans le récit. Était-ce de colère ou de révolte? Cela allait au-delà. Le long poème découvre et fait exister une autre voix ignorée jusqu’à présent. »
 
La zone grise indique le lieu indéfini de l’enfermement où se jouent des rapports de domination. Le poème conjugue le refus du confinement.
 
Sur CD joint : couverture et texte en format pdf
Les sculptures reproduites dans le livre seront exposées, dans le cadre de l'exposition La Zone grise, au musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières en septembre et octobre 2013.




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