Oiseaux de Saint-John Perse (Les)
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Prix du Gouverneur général 1995
Deux vieillards, Maurice et Estelle, habitent un appartement de la rue Laurier qu’ils ne veulent pas quitter malgré les pressions de leur famille et des services de santé. Quand l’auxiliaire familiale Josée entre dans leur vie, ils recommencent à rêver : Montebello, New York, Berlin, Monaco, Florence. Des souvenirs refont surface... Jadis, ils ont connu l’amour, ils ont côtoyé des célébrités, ils ont frôlé la gloire. Pourquoi le monde s’est-il brusquement teinté d’indifférence à leur égard ?
Un sujet dur, la vieillesse et la déchéance, traité avec compassion et une sensibilité exempte de sensiblerie, une écriture évocatrice.
Un roman à l'écriture achevée, somptueuse par moments, où l'écrivain nous propose, à travers un fourmillement d'anecdotes quotidiennes et de souvenirs candides ou cruels, une réflexion sur la vieillesse et ses aléas [...]. - Marie-Claire Girard, Le Devoir.
Roman de la vieillesse errante, des ravages de l'âge sur les corps et les esprits, Les Oiseaux de Saint-John Perse déchire l'âme sans faire de tapage. […] L'émotion, dans ces pages, bouleverse plus qu'elle ne rassure. Passant du lyrisme visionnaire au réalisme pudique au gré des états d'âme de la narratrice et des soubresauts de conscience du vieux couple égaré, Les Oiseaux de Saint-John Perse distille une beauté malaisé dont la romancière Nicole Houde possède le troublant secret. - Louis Cornellier, Le Devoir.
L’œuvre romanesque de Nicole Houde nous entraîne dans le monde marginal des laissés-pour-compte qui refusent de se résigner et persistent à croire en leur part de bonheur. Leur quête de lumière crée un univers troublant où la complaisance et le mensonge n’ont pas de place.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
