Revue l'Atelier du roman, no 54
Revue l'Atelier du roman, no 54
Rabelais des escholiers québécois (Le)
Collectif  
  • Éditeur : Atelier du roman (L')
  • Collection : Atelier du roman (#54)
  • EAN : 9782764606056
  • Code Dimedia : 20050605
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise
  • Pages : 224
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 9 juin 2008
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EAN: 9782764606056

Ce soi-disant interprète de la décadence [Thomas Mann] a toujours considéré la vie comme on déchiffre une radiographie, en y voyant la mort à l'œuvre - la beauté elle-même n'étant rien d'autre qu'une illusion vitale, pour reprendre l'expression d'Ibsen. D'où l'ironie féroce et mélancolique de ce grand roman touffu [La Montagne magique], d'une lucidité tonique. - André Major.

Pour Rabelais, la légitimation de l'œuvre se fonde en elle-même, à partir de la mise en place d'une relation dialogique entre l'auteur et le lecteur. D'abord l'auteur n'adopte pas une posture autoritaire, mais installe dans les prologues un climat d'échange amical, à la mesure de l'homme. - Sonia S. Théberge.

Avec Gargantua, Rabelais met en scène un premier lecteur de romans, lecteur soumis à la rencontre des contraires qui débouchent, inexorablement, sur le rire. - Evelyne Gagnon.

L'œuvre de Rabelais nous plonge dans cette « buée existentielle », comme dirait encore Jacques Laurent, cette buée qui nous garde véritablement en vie et en quête, finalement, non du propre du roman, mais du propre de notre existence. - Maxime Letendre.

Il nous arrive aujourd'hui encore d'être étonnés par ce genre de jeux romanesques et de les qualifier de subversifs. La subversion existait avant le modèle ! Il faut reconnaître que lire et relire Rabelais est un admirable affront à la myopie des lecteurs de romans du XXe siècle. - Marielle Giguère.

L'animal-victime et l'enfant incritiquable sont à égalité devant le Bien, ils sont, par conséquent, des procureurs compétents pour mener la croisade finale contre le Mal et le langage, et ce sont vers eux que Homo festivus se tourne pour lire son avenir. - Mehdi Clément.

À la mort de l'immortel Bobby Fischer, les laquais à gages et à consignes ont osé demander une minute de silence. Habitués qu'ils étaient dès leur première ligne à le pratiquer. - Fernando Arrabal.

Aujourd'hui où notre village irréversiblement planétaire se laisse enfermer dans son présent éphémère et dans le jeu des intérêts des puissants [...], la pensée de Mikhaïl Bakhtine qui nous convie à écouter et à comprendre l'autre, à dialoguer avec l'autre, non pas d'une manière épidermique ou rhétorique, mais en l'affrontant dans sa véritable, peut-être abyssale, altérité, résonne comme une voix qui vient de l'avenir : une voix qui parle, quasi prophétiquement, devant Dieu et les hommes du lendemain - à supposer que ce monde ait un lendemain. - Yannis Kiourtsakis.




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