Chants des lucioles
Chants des lucioles
Yang, Huan  
Nys, Thomas (Illustré par) 
Yeh, Chun-Liang (Traduit par) 
  • Éditeur : HongFei cultures
  • Collection : Belle île formosa
  • EAN : 9782355580024
  • Code Dimedia : 06500002
  • Format : Relié
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature asiatique, Poésie
  • Pages : 48
  • Prix : 25,95 $
  • Paru le 3 octobre 2007
  • Plus d'informations...
EAN: 9782355580024

Endormis, tous endormis !
Endormies les montagnes, dans le silence d’un voile léger,
Endormis les champs, dans le silence d’une fine brume.
Seules restent éveillées les citrouilles, sur la treille près de la fenêtre,
Tendant leurs tiges rampantes, grimpant doucement vers le toit.
Seule reste éveillée la petite rivière verte,
Chantonnant à voix basse et caressant le pont arqué.
Seul reste éveillé le vent de la nuit,
S’échappant de la forêt de bambous.
Il part joyeux en voyage, avec les lucioles au lampion
Dans la belle nuit d’été
 

Un mélange exquis du familier – le chemin des écoliers – et de l'extraordinaire – l’éveil de la nature dans un pays tropical – serait-il le seul secret de cette poésie visuelle et musicale ?

AUTEUR(S)

YANG Huan (1930, Chine – 1954, Taiwan) est considéré comme un pionnier de la littérature de jeunesse en langue chinoise moderne.  Ses poèmes, devenus une référence à Taïwan, séduisent par un foisonnement de sons et couleurs arrangés dans un rythme joyeux, spontané et toujours surprenant. Sa vie commença pourtant comme un conte noir pour enfants : sa mère meurt alors qu’il n’a pas un an. Sa belle-mère ne l’aime guère. Petit, YANG Huan traînait toute la journée avec des vêtements sales et des chaussures abîmées ; de peur des railleries, il s’isolait des autres enfants. Devenu adulte, il se souviendra de son enfance et dira qu’il a "grandi dans les pleurs". Il commence à écrire au collège, pour les bulletins d’écoles. Son talent est vite repéré. À dix-sept ans, il travaille comme éditeur des pages littéraires d’un journal de la ville côtière Qingdao. Pendant la guerre civile, il rejoint l’armée et gagne Taïwan. Chargé d’éditer un bulletin hebdomadaire d’information, ses collègues l’appellent le « dictionnaire ambulant ». A partir de 1949, et pendant trois ans, il publia vingt poèmes pour enfants dont le célèbre Nuit d’été. Il mourra dans un tragique accident de la circulation sur un passage à niveau à Taipei, alors qu’il se rendait au cinéma, un dimanche matin de mars 1954. Il n’avait pas vingt-quatre ans.   

Thomas NYS pratique le dessin comme une écriture, moyen de raconter des histoires ; mais aussi l’écriture comme moyen de faire éclore des images. Ses paysages et personnages sont souvent établis dans un rapport spatial délicatement incongru, créant autant de minuscules événements poétiques. L’imagination de l’artiste, foisonnante, se cristallise dans des dessins originaux souvent réalisés en grand format. Leur générosité et leur délicatesse témoignent de l’épaisseur de la sensibilité de l’artiste face au monde.




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