On n'a rien vu venir
On n'a rien vu venir
Balpe, Anne-Gaëlle  
Beau, Sandrine  
Beauvais, Clémentine  
Heurtier, Annelise  
Laroche, Agnès  
  • Éditeur : Alice
  • Collection : Deuzio
  • EAN : 9782874261626
  • Code Dimedia : 06190162
  • Format : Broché
  • Thème(s) : JEUNESSE, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Littérature jeunesse, Nouvelles, Politique
  • Pages : 112
  • Prix : 21,95 $
  • Paru le 10 avril 2012
  • Plus d'informations...
EAN: 9782874261626

"Ma pote Sandrine Beau et moi, on a imaginé un plan dément et convivial en ce dimanche Halloweenesque. Si vous voulez, vous avez le droit de refuser, on ne sera pas fâchées du tout (quoique...). Si vous voulez vous pouvez accepter, aussi.
L'idée : écrire 7 nouvelles sous forme de recueil. Le thème : 7 familles face à l'arrivée au pouvoir d'un parti liberticide.
Voilà. Vous savez tout.
Ah, non ! Pourquoi vous ? Parce qu'on s'est fait un casting et qu'on aime toutes les deux ce que vous faites. Et toc."


Voilà le mail que Séverine Vidal a envoyé à Agnès Laroche, Clémentine Beauvais, Anne-Gaëlle Balpe, Annelise Heurtier et Fanny Robin qui ont toutes accepté de se lancer dans cette aventure un peu folle.
C'était une bonne idée, non?

« On n’a rien vu venir » est un roman à 7 voix destiné aux enfants de 10 ans et plus. En 7 chapitres, il décrit, à travers le regard de 7 familles, l’arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » et les mesures radicales qui s’ensuivent.

7 auteurs, 7 chapitres, 7 facettes de la politique extrémiste d’un parti qui s’est fait discrètement sa place et pour qui la plupart ont voté, parce que ce qu’il disait avait l’air si bien… Un texte qui montre, avec des mots adaptés à son public, les dégâts que peut produire la propagande démagogique, lorsqu’« on n’a rien vu venir ».

Pourquoi ce roman, politiquement incorrect, les auteurs ont-ils décidé de l’écrire pour les plus jeunes lecteurs, qui ne votent pas encore ? Parce que c’est eux qui voteront de­main, parce que, dès aujour­d’hui, ils peuvent influencer le vote des adultes, de leurs parents. Parce qu’ils sont la conscience poli­tique de demain.

Ce texte engagé est accessible aux plus jeunes lecteurs, dès 10 ans,  jus­qu’aux pré­adolescents, avant qu’ils n’entrent dans leur période « bla­sée ». Pour les sensibiliser à la question très actuelle de l’ex­trême-droite, à l’importance de l’engagement, du vote et, plus géné­ralement, des choix que l’on fait dans la vie.
 
Comme le montre ce roman d’anticipation (une anticipation moins hypothétique qu’il y paraît…), il est plus efficace d’agir en amont qu’es­sayer de recoller les morceaux. Le livre se conclut sur un épilogue qui apporte une ouverture posi­tive : des gens ont commencé à se mobiliser et à se regrouper pour essayer de faire changer les choses. Néanmoins, le résultat de cette mobilisation n’est pas connu, on ne sait pas si ça va marcher. Et c’est peut-être ça le plus alarmant du texte : malgré l’investissement et la « résis­tance » des gens, qui montre qu’il reste de l’espoir, il est peut-être déjà trop tard. C’est AVANT qu’il faut s’intéresser, s’interroger, s’enga­ger... et apprendre à lire entre les lignes.

Table des matières

Chapitre 1 : Le Parti de la Liberté a gagné les élections. Des mani­festations de liesse ont lieu dans toutes les rues, le pays va être débarrassé de la vermine...
Chapitre 2 : La famille de Léonie anticipe les problèmes à venir et dé­cide de partir en voilier, voyager, quitter ce pays qui a choisi de voter pour un tel parti...
Chapitre 3 : Le verdict est tombé pour Walid et sa famille : ils n’ont pas la bonne nuance… Ils ne sont pas blancs, ni blanc cassé, ni beiges, non, ils sont au-delà de la limite acceptable, dans les marron, les bruns et les noirs…
Chapitre 4 : Simon a eu un grave accident il y a quelques années, et a dû être amputé d’une jambe. Aujourd’hui, il a reçu une convocation du Ministère de l’Hygiène Physique et Mentale et il doit être interné dans un centre spécialisé, avec les autres inadaptés de son genre…
Chapitre 5 : C’est la rentrée. Marcus se lève à 6 h 33, heure du « lever national », et enfile son nouvel uniforme pour se rendre à l’école. La discipline des rangs est assurée par les Raids, la nouvelle police répres­sive.
Chapitre 6 : Quand Quentin arrive à la maison, il découvre un de ses deux pères en train de soigner l’autre, qui s’est mani­festement fait tabasser, malgré toutes les précautions qu’ils prennent.
Chapitre 7 : Heure de lever fixe, jour de congé fixe, choses qu’on peut dire, faire, manger ou porter… la liste des nou­velles lois et prohibi­tions s’allonge et des caméras ont été installées dans les domiciles pour repérer les contrevenants…




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.