Grève des stages, grève des femmes
Grève des stages, grève des femmes
Anthologie d'une lutte féméiniste pour un salaire étudiant (2016-2019)
Collectif  
  • Éditeur : Remue-ménage (Du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782890917736
  • Code Dimedia : 000221534
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Engagement / Citoyenneté, Femmes / Féminisme, Sciences humaines - Divers, Sociologie / Anthropologie, Travail / Syndicalisme
  • Pages : 396
  • Prix : 29,95 $
  • Paru le 8 novembre 2021
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EAN: 9782890917736

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Grève des stages, grève des femmes retrace les temps forts d’une lutte étudiante et féministe pour un salaire étudiant et documente la mobilisation organisée dans diverses régions du Québec de 2016 à 2019. Puisant à l'analyse féministe du travail de reproduction, les militantes des Comités unitaires sur le travail étudiant (CUTE) ont voulu montrer que les stages perpétuent une forme d’aliénation propre au monde salarié, dans des domaines majoritairement constitués de femmes, comme la santé, l'éducation, le travail social et la culture. Ce faisant, elles ont complètement changé le visage du mouvement étudiant.

Les analyses et les leçons à tirer de Grève des stages, grève des femmes seront essentielles pour les mouvements à venir. En plus de présenter une analyse théorique révolutionnaire de ce qu’est le travail étudiant aujourd’hui, et de démontrer puissamment les multiples façons dont la lutte étudiante est aussi une lutte féministe, l’ouvrage est une source exemplaire de réflexions stratégiques.
— Silvia Federici et George Caffentzis, extrait de la préface
 

AUTEUR(S)

Annabelle Berthiaume, Amélie Poirier, Étienne Simard, Valérie Simard et Camille Tremblay-Fournier se sont impliqué.e.s dans l'organisation des Comités unitaires sur le travail étudiant (CUTE). Ayant suivi, avant, pendant et après la campagne pour la rémunération des stages, des formations incluant des stages, elles et il cumulent plus de 3 500 heures de stages nonrémunérées. Ce sont les apprentissages de leur implication dans les grèves étudiantes antérieures (2005, 2007, 2012, 2015) en Outaouais, Sherbrooke et Montréal au sein de leurs associations étudiantes, comités de mobilisation, comités femmes et syndicats qui les ont menés à la proposition de la grève des stages.

Extrait

«GRÈVE DES STAGES, GRÈVE DES FEMMES !
RAS-LE-BOL D’ÊTRE BÉNÉVOLE !
PAS DE SALAIRE, PAS DE STAGIAIRE !»

«J’ÉTUDIE, POUR TRAVAILLER PLUS, POUR FAIRE MOINS D’ARGENT, POUR ÉTUDIER PLUS...»
 




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