Tiki
Tiki
Collectif  
  • Éditeur : Au vent des îles
  • Collection : Beaux livres
  • EAN : 9782367341514
  • Code Dimedia : 000208521
  • Format : Relié
  • Thème(s) : BEAUX LIVRES, BEAUX-ARTS, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Arts, Beau livre - Divers, Histoire & géographie, Sculpture
  • Pages : 247
  • Prix : 72,95 $
  • Paru le 22 août 2017
  • Plus d'informations...
EAN: 9782367341514

Objets phares dans les plus prestigieuses collections du monde, musées ou privées, les tiki furent aussi un objet de fascination pour les artistes occidentaux avant-gardistes depuis la fin du 19eme siècle, tel que Gauguin puis quelques années plus tard, Picasso, les Dadaïstes et les Surréalistes, fascinés par la présence indescriptiblement forte de l’abstraction du tiki, par la puissance dégagée.
De nos jours, le tiki est devenu l’icône la plus galvaudée de la culture ancestrale marquisienne. Pour des raisons qui trouvent leur origine dans l’inconscient collectif, notre monde actuel utilise le symbole fort du tiki pour incarner la culture ancestrale des polynésiens.

AUTEUR(S)

En 2001, le professeur d’archéologie du Pacifique d’Emily C. Donaldson à l’Université d’Harvard propose à ses étudiants de venir effectuer des fouilles avec lui au village de Vaitahu, à Tahuata. C’est lors de cette expérience qu’Emily tombe amoureuse des Marquises. Elle revient l’année d’après pour sa thèse, puis chaque année depuis. Elle participe à des fouilles, enseigne le marquisien aux étudiants en archéologie qui viennent sur place, entretient le musée communautaire de Vaitahu. Passionnée par la culture marquisienne, elle ne cesse d’approfondir ses connaissances et tente de valoriser la richesse de ce territoire à son niveau.

Hélène Guiot est docteure en Préhistoire-Ethnologie-Anthropologie de la Sorbonne, associée à l’UMR PALOC, chargée de cours à l’Inalco. Elle mène des recherches sur les sociétés de Polynésie en s’attachant aux savoirs et savoir-faire, aux pratiques de valorisation des matériaux et aux productions esthétiques. En focalisant ses travaux sur des objets-patrimoines (pirogues, étoffes d’écorce…), son projet de recherche vise à énoncer les conceptions qu’élaborèrent les Polynésiens sur leur univers insulaire. Dans ce contexte, les questions de patrimoines matériels et immatériels intègrent sa réflexion. Hélène Guiot réalise des études de collections muséographiques, conçoit et participe à des expositions en France et en Polynésie.

Tara Hiquily est chargé des collections ethnographiques au Musée de Tahiti et des îles.

Né à Nuku Hiva aux Marquises en 1974, Teiki Huukena a été élevé par ses grands-parents jusqu’à l’âge de 10 ans, dans un milieu de sculpteurs. À ses 10 ans, il rejoint sa mère à Tahiti et rentre au petit séminaire, qu’il quitte à l’âge de 14 ans, faute de vocation. Après deux années en France, il s’engage à ses 17 ans pour la légion étrangère. Il prend sa retraite 19 ans plus tard et ouvre un salon de tatouage – une passion qui ne l’a jamais quitté – à Nîmes.  Il est l’auteur des ouvrages de référence sur le tatouage marquisien Hamani haa tuhuka Te patutiki, tome 1 et 2.

Carol Ivory est historienne de l’art et a été professeure émérite de la Washington State University, USA, jusqu’en 2014. Ses recherches portent sur l’art, la culture et l’histoire des îles Marquises. En 2016, elle a assuré le commissariat de l’exposition « Matahoata : arts et société aux îles Marquises », présentée au musée du quai Branly à Paris.

Guillaume Molle est archéologue et enseignant-chercheur à l’Australian National University. Sa thèse de doctorat, soutenue en 2011 à l’Université de la Polynésie française, portait sur la préhistoire de l’île de Ua Huka aux Marquises où il conduit un programme de recherches depuis maintenant dix ans. En parallèle, il développe des projets archéologiques sur les îles Gambier, aux Tuamotu ainsi qu’à Tetiaroa au travers de collaborations franco-internationales. Il a enseigné l’archéologie du Pacifique à l’UPF, à la Sorbonne et à l’Université de Californie-Berkeley avant de rejoindre l’ANU en 2016. Ses travaux ont fait l’objet de plusieurs publications.

Véronique Mu-Liepmann a été conservatrice du musée de Tahiti et des îles de 1982 à 2011. Parallèlement à cette activité, et nourrie par celle-ci, elle a dirigé et été co-auteure de plusieurs ouvrages, dont 5 publiés aux éditions Au vent des îles.

Fils de Paul Ottino, ethnologue de Polynésie et de l’océan indien, fils fa’a’amu de José Garanger, préhistorien océaniste qu’il a suivi au Vanuatu et en Polynésie française, Pierre Ottino-Garanger était prédestiné. Il fait ses études à l’institut d’art et d’archéologie de l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et est envoyé en tant que VAT-Orstom à Ua Pou, aux îles Marquises, où il trouve matière à sa thèse de troisième cycle d’ethnologie préhistorique. Ses travaux le mènent en Nouvelle-Calédonie et à Wallis. Il participe également à des fouilles en Papouasie Nouvelle-Guinée. Depuis plusieurs années, avec Marie-Noëlle de Bergh, il s’intéresse à l’organisation humaine aux îles Marquises, à la façon dont les communautés ont vécu sur ces îles-montagnes en créant une culture riche, en harmonie avec l’environnement. Leurs travaux sont menés en étroite coopération avec les Marquisiens et dans le souci de sauvegarder leur patrimoine, depuis l’architecture monumentale… jusqu’aux plus délicates images tracées sur la pierre ou dans la peau. Pierre Ottino-Garanger est docteur en Archéologie préhistorique et chercheur à l’IRD (institut de recherches pour le développement). Il consacre ses recherches à l’évolution des cultures et à l’organisation de l’espace chez les sociétés du Pacifique.

Bruno Saura est né à Metz le 5 août 1965. Cet universitaire est l’auteur de travaux scientifiques et d’essais consacrés à la Polynésie. S’il fallait trouver un thème commun à ses oeuvres, ce serait l’homme polynésien, avec sa sensibilité et ses habitudes, ses misères et ses travers. Bruno Saura est avant toute chose observateur attentif de la réalité polynésienne. Il met à nu les souffrances d’une population autochtone qui habite poétiquement et violemment une Polynésie en perpétuelle mutation, sans cesse en quête de son identité originelle. Bruno Saura est professeur en Civilisation polynésienne à l’université de la Polynésie française. Titulaire d’un doctorat en Science politique et d’une habilitation à diriger des recherches en Anthropologie de l’Université d’Aix-Marseille III, il habite depuis longtemps en Polynésie française. Ses principaux travaux portent sur la tradition orale des îles Sous-le-Vent (La lignée royale des Tamatoa de Raiatea, 2003 ; Huahine aux temps anciens, 2005), ainsi que sur les questions ethniques, politiques et religieuses dans le Tahiti d’aujourd’hui (Des Tahitiens, des Français – leurs représentations réciproques aujourd’hui, 1998 ; Tinito, la communauté chinoise de Tahiti, 2003). Son dernier livre, Un poisson nommé Tahiti, explore les mythes portant sur l’origine de Tahiti et les interprétations qui peuvent en être faites.

Serge Dunis est normalien, agrégé d’anglais, docteur d’État en civilisations du Pacifique, Professeur des Universités, anthropologue aujourd’hui spécialiste de mythologie.

Edgar Tetahiotupa est enseignant, anthropologue et membre du Centre des nouvelles études sur le Pacifique. Ses travaux portent sur la culture, les langues, et la tradition orale polynésiennes.

Anne Lavondes a été directrice du musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha de 1976 à 1983.

Marie-Noëlle Ottino Garanger est anthropologue et membre associé à l’UMR PALOC. Spécialiste de la culture marquisienne, elle concentre ses travaux sur la culture matérielle, les savoirs et usages anciens, l’art, et particulièrement le tatouage. Elle a notamment publié, avec Pierre Ottino Garanger, Te patu tiki, le tatouage aux îles Marquises aux éditions Ch. Gleizal, en 1998. En 2016, elle a participé à la réédition du volume 1 de l’ouvrage de Karl von den Steinen, Les marquisiens et leur art.

Christel Vieille-Ramseyer est documentaliste et consultante en valorisation du patrimoine culturel, plus particulièrement du patrimoine documentaire polynésien. Elle a participé à la réalisation de plusieurs expositions organisées autour des collections du Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha, notamment « Mangareva », « Nos ancêtres de… Taïwan », « Tapa d’Océanie ». En 2015, le musée lui a confié le co-commissariat de l’exposition « Tiki », ouverte au public en septembre 2016, puis la direction éditoriale du catalogue, paru en juin 2017.

 




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.