Une table, au Sud
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Le premier ouvrage sur ce jeune chef étoilé.
Sur le Vieux-Port, plein sud, c’est au premier étage juste au-dessus d’une institution marseillaise le café La Samaritaine que se cache le restaurant de Karine et Ludovic Turac « Une table, au Sud ». Face à Notre-Dame-de-la-Garde, d’ici, on voit s’animer le marché aux poissons le matin et on guette le retour des bateaux le soir. Un vrai paradoxe d’avoir installé ici, dans un immeuble historique, une table si contemporaine. Tout juste trente ans, Karine et Ludovic Turac sont depuis 6 ans à la tête de leur restaurant, succédant à Lionel Lévy qui l’avait créée en 1999. C’est ici qu’ils se sont rencontrés, c’est ici qu’ils écrivent jour après jour leur propre histoire. La consécration arrive en 2015 avec la première étoile.
Ce livre raconte une aventure humaine et professionnelle, le parcours d’un jeune chef passionné de son terroir. Une cuisine technique qui affiche avec fierté ses produits, ses recettes provençales et les influences des racines arméniennes. Près de 25 recettes, des recettes du restaurant plus techniques et d’autres plus accessibles.
Ludovic Turac est né à Marseille. Il y a grandi. Après son apprentissage, il part pour quelques grandes maisons : Le Bristol, Guy Savoy, Christophe Bacquié. De retour dans sa ville, il s’y implante durablement. Il reprend avec son épouse Karine, en 2013 la direction du restaurant « Une Table, au Sud » sur le Vieux-Port où ils ont débuté auprès de Lionel Lévy, et sont récompensés d’une étoile Michelin en 2015. À 30 ans à peine, Ludovic affirme son identité marseillaise dans une technique inventive mais respectueuse de ses bases. Du goût de l’enfance, Ludovic garde les pieds-paquets, l’aïoli, la soupe de roche mais aussi la pizza arménienne de sa grand-mère. Des influences marquantes et parfois touchantes que l’on retrouve dans ses plats aujourd’hui.
Anne et Jean-Philippe Garabédian ont créé en 2017 le magazine « Le Cœur des Chefs » dédiés aux cuisiniers, producteurs, artisans, acteurs d’une gastronomie bouillonnante et passionnée, tous sincères dans leur engagement. L’une écrit et l’autre photographie afin de partager ce dynamisme, raconter le travail et les grandes émotions, amorcer des réflexions collégiales. « Nous sommes des passeurs : notre support ne fait que refléter l’état d’esprit de partage qui anime cette profession. »
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
