Remous, ressacs et dérivations autour de la troisième vague féministe
Remous, ressacs et dérivations autour de la troisième vague féministe
Baillargeon, Mercédès  
  • Éditeur : Remue-ménage (Du)
  • Collection : Essai
  • EAN : 9782890913899
  • Code Dimedia : 000142597
  • Format : Livre numérique EPUB
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme
  • Prix : 16,99 $
  • Paru le 10 décembre 2014
  • Plus d'informations...
EAN: 9782890913899

Aussi disponible en version numérique:

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Qu'est-ce qui anime les études féministes aujourd'hui ? Comment rendre compte des trajectoires diverses qui problématisent la catégorie « femmes » et les notions d'identité sexuelle/ sexuée/de sexe/genre ? Plus que jamais, les jeunes femmes d'ici s'ouvrent sur le monde et cherchent à intégrer à leurs questionnements la réalité des femmes d'ailleurs. Les notions de pluralité et de diversité sont au centre des préoccupations des jeunes féministes, qui redoutent le potentiel « généralisateur » des discours unificateurs, présents et passés, basés sur un rapport d'identification au groupe « femmes ».

Grâce à ses critiques internes et à ses courants contradictoires, le mouvement féministe est en constante évolution, rendant tout effort de classification et de définition difficile. Ce recueil vise donc le renouvellement des discours et des pratiques féministes à l'intérieur d'une institution rigide qui, pour les auteures de cet ouvrage, gagnerait à entendre la (les) voix des jeunes femmes dynamiques qui forment ce qu'elles appellent la troisième vague féministe. Le caractère novateur de ce recueil réside dans le fait que, plutôt que de questionner l'existence d'une troisième vague, les auteures la reconnaissent et posent les jalons d'un nouveau féminisme au Québec.

Divisé en trois parties, ce recueil réunit des textes d'étudiantes de tous les cycles universitaires ainsi que ceux de jeunes femmes oeuvrant dans le milieu communautaire et en développement international. La première section, intitulée « Hétérogénéités et identités », regroupe des textes qui questionnent la catégorie « femmes » et se posent des questions liées aux identités marginales, au travestissement, au transgenrisme et à différentes formes de réappropriation de l'identité « femmes ». Dans la deuxième section, intitulée « Sexualité, contrôle et normativité », les auteures se demandent de quelle façon le contrôle des sexualités participe d'un principe de normalisation des identités et des individus qui maintient la division binaire de l'humanité en deux genres. Enfin, la dernière section, intitulée « Changement, militantisme et pouvoir », réfléchit à la façon dont notre compréhension du pouvoir et du changement social s'est modifiée avec la présence de plus en plus importante du paradigme postmoderne.

AUTEUR(S)

Mercedes Baillargeon a complété des études de deuxième cycle en études littéraires à l'UQAM où elle est aussi membre de l'Institut de recherches et d'études féministes. Elle poursuit présentement des études doctorales en Romance Languages and Literatures à la University of North Carolina, à Chapel Hill. Elle a participé à l'organisation du colloque « Féminisme(s) en mouvement » qui a eu lieu à l'UQAM en 2008. Elle s'intéresse particulièrement à la littérature contemporaine des femmes, à la philosophie continentale du XXe siècle, à la théorie littéraire, au féminisme et à la pensée queer, et aux questions reliées aux notions de politique et d'identités).

 

Anne-Marie Auger poursuit actuellement des études de 2e cycle en études cinématographiques à l'Université de Montréal. Elle est également titulaire d'un certificat en études féministes à l'Université du Québec. Son travail porte sur les représentations de folles dans le cinéma classique et moderne. Elle s'intéresse à la limite et au débordement, aux corps délirants, dangereux et instables.

Isabelle Courcy est candidate au doctorat en sociologie avec concentration en études féministes à l'UQAM.

Julie Depelteau est candidate à la maîtrise en science politique avec concentration en analyse et théorie politiques à l'UQAM. Elle fait partie, depuis quelques années, du comité de rédaction de la revue FéminÉtudes, une revue féministe étudiante issue d'une initiative de l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM.

Tanya Déry-Obin complète une maîtrise en littératures francophones et résonances médiatiques à l'Université Concordia. Elle a été la rédactrice en chef d'Autbentik Magazine et l'une des fondatrices de l'événement féministe Back off ! 2008 et 2009. Elle a créé le blogue atomicsex.net et contribue à jesuisfeministe.com et kickaction.ca.

Marie-Eve Gauvin est candidate à la maîtrise en travail social avec concentration en études féministes à l'UQAM. Elle est l'auteure de l'article intitulé « Exercice réflexif sur ma recherche « terrain » : Une rencontre avec les muxes-femmes activistes de Juchitan », publié dans l'édition 2008 de la revue Fémin Études.

Claire Grino est étudiante au doctorat de philosophie en cotutelle à Paris 1 - La Sorbonne [France] et à l'Université Laval (Québec). Elle a enseigné un cours sur la sexualité à la faculté de philosophie de l'UL, a fait récemment partie du collectif féministe libertaire Ainsi-squsttent-elles de Québec et a co-organisé le colloque « Perspectives étudiantes féministes » qui s'est tenu a l'UL.

Sophie le Blanc est candidate au doctorat à l'Université d'Ottawa, Elle a contribué deux ans à la revue FéminÉtudes. Elle a également travaillé comme assistante de recherche au Réseau québécois d'action pour la santé des femmes et au Centre d'études internationales et mondialisation. Elle a publié un article intitulé « Le corridor États-Unis Mexique : Fiche synthèse sur les transferts de fonds » en 2008 qui est disponible en ligne sur le site du CEIM.

Lucie Ledoux a rédigé une thèse de doctorat sur le féminisme et la pornographie dans les autobiographies sexuelles des femmes en France. Elle a collaboré à diverses revues, notamment (analyses de l'Université d'Ottawa et L'Annuaire théâtrale, revue québécoise d'études théâtrales.

Véro Leduc s'implique dans diverses luttes sociales depuis une douzaine d'années. Membre du collectif queer Les Panthères Roses et du collectif de vidéastes engagé-es Les Lucioles, elle s'implique depuis 2004. chez Stella, organisme par et pour les travailleuses du sexe. Réalisatrice d'une douzaine de courts-métrages [http://veroleduc.blogspot.com], elle a coordonné la réalisation de plusieurs compilations DVD thématiques. Dans le cadre de sa maîtrise en travail social à l'UQAM (2008-2010), elle réalise un mémoire sur l'art communautaire comme espace de construction de la reconnaissance sociale des femmes criminalisées au Québec.

Marie-Eve Manseau-Young est étudiante à la maîtrise en travail social avec concentration en études féministes à l'UQAM. Elle est adjointe de recherche pour le Projet ViHsibilité, une recherche-action dirigée par Maria Nengeh Mensah (IREF/UQAM) qui porte sur la culture du témoignage des femmes et des hommes vivant avec le VIH/sida dans les médias. Elle a aussi fait partie du collectif qui a organisé le colloque « Féminismels » en mouvement ».

 

Stéphanie Mayer est candidate à la maîtrise en science politique avec concentration en études féministes à l'UQAM. Soucieuse de conjuguer la théorie et la pratique, elle s'intéresse au mode d'organisation des féministes en non-mixité « femmes » dans le cadre de son projet de mémoire. Elle fait partie, depuis quelques années, du comité de rédaction de la revue féministe étudiante FéminÉtudes.

Marie-Eve Paré est candidate au doctorat en anthropologie à l'Université de Montréal. Elle se spécialise dans le domaine juridique en contexte ouest-africain, et tout particulièrement sur le droit des femmes.

Titulaire d'un master en théorie et pratique des arts contemporains, Liza Petiteau est candidate au Doctorat en Histoire de l'Art à l'UQAM sous la direction de Thérèse Saint-Gelais. Elle a publié « Femmes travesties dans l'art actuel ; subversion, revendication identitaire ou échappatoire ? », dans la revue Fémin Études.

Amélie Tremblay a complété un baccalauréat en études littéraires avec concentration études féministes à l'UQAM. Depuis, elle continue à s'intéresser au féminisme de la troisième vague, principalement à travers les questions d'identité, de sexe et de genre. Elle a participé à l'organisation du colloque « Férninisme(s) en mouvement ».

Coco Riot est une artiste et militante queer hispanophone qui réside actuellement à Montréal, impliquée dans le mouvement squat européen et puis dans le milieu transpédégouine en France, Coco Riot s'est très vite intégrée au mouvement queer montréalais, faisant partie notamment des Panthères Roses et du Ste. Emilie Skillshare.

 




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