Présents composés
Présents composés
Ollu, Juan Joseph  
  • Éditeur : Annika Parance Editeur
  • Collection : Sauvage (#4)
  • EAN : 9782923830988
  • Code Dimedia : 000207105
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature LGBTQ+, Littérature québécoise, Nouvelles
  • Pages : 134
  • Prix : 15,00 $
  • Paru le 2 novembre 2020
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PRECOM
  • Groupe: Nouvelles
  • Date de l'office: 28 octobre 2020
  • Langue d'origine: français
  • Moins d'informations...
EAN: 9782923830988

Aussi disponible en version numérique:

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Vivre sa vie mais en rêver une autre. Se perdre ou se trouver dans une double existence. Hésiter à la croisée des chemins. Refuser, peut-être, de choisir. Voilà ce que sont, entre autres, les présents multiples des personnages qui traversent ce recueil de cinq nouvelles.

Les bad boys ou les bad girls de Présents composés suivent leur voie coûte que coûte. Ils veulent être libres, vivre comme ils l’entendent en cherchant des sensations fortes et en refusant la soumission, au risque de perdre l’autre. Mais jusqu’à quel point ?

AUTEUR(S)

Juan Joseph Ollu est né à Montréal. Écrivain et traducteur, il est passionné d’histoire, de littérature et de cinéma. Il est titulaire d’une bourse de la relève en littérature du Conseil des arts et des lettres du Québec pour l’écriture de son premier roman Dolce vita (2016). Dans ses recueils de nouvelles, Un balcon à Cannes (2012) et Présents composés (collection Sauvage, 2020), il explore à nouveau son thème de prédilection, l’intimité d’une jeunesse aussi sensible qu’impitoyable dans sa quête de liberté et d’absolu.

Extrait

« Je me retrouvai donc chez lui, à quelques minutes de là, dans sa chambre sous les toits, et tout de suite, dans la pièce presque ronde, exiguë, aux hautes fenêtres penchées et légèrement entrouvertes sur la pluie, ce furent les vêtements arrachés à la hâte, les corps empoignés, les bouches qui se cherchent et se dévorent, les mouvements cassants et brutaux, presque maladroits, les soupirs, les sexes qui se trouvent, se séparent mais accèdent ensemble au plaisir, qui surgit et balaie tout sur son passage : hésitations, calculs, scrupules, ombres de culpabilité. Ce n’était pas non plus une copulation sauvage qui, une fois conclue, se serait traduite par le silence, la séparation définitive, un “ciao” glacial et sec. Pas seulement. Il y eut aussi une certaine tendresse. Et encore de la complicité. Peut-être est-ce là que commence réellement l’amoralité, l’infidélité, la vraie trahison ? Sans trop y réfléchir, j’y ai vu de la délicatesse. »




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