Ange de pierre (L') - Divine plais.
Ange de pierre (L') - Divine plais.
Cycle de Manawaka (Le), t. 01 et 02
Laurence, Margaret  
  • Éditeur : Alto
  • Collection : Coda
  • EAN : 9782896940196
  • Code Dimedia : 33050019
  • Format : Relié
  • Pages : 776
  • Prix : 12,95 $
  • Paru le 27 février 2012
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EAN: 9782896940196

L’ange de pierre
Traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz

Le chef d’œuvre de Margaret Laurence, un grand classique des lettres canadiennes et premier volet d’un cycle romanesque unique et louangé de par le monde, est une célébration étonnante de la vie comme elle est en réalité, à la fois cruelle et magnifique.
 
Quatre-vingt dix ans d’une existence marquée par la passion et la tourmente n’ont rien enlevé à la justesse et à la vivacité du regard d’Hagar Shipley. Au crépuscule de sa vie, cette vieille dame en apparence acariâtre, qui a hérité de ses ancêtres une fierté tenace, revisite le chemin parcouru, depuis son enfance à Manawaka en passant par son mariage houleux et la relation complexe qu’elle entretient avec ses enfants. Avec une lucidité amusée et une ironie d’une rare finesse, cette femme hors du commun nous fait redécouvrir le véritable sens des mots liberté, indépendance et dignité.
 
« [...] Pour ces descriptions inoubliables, jamais statiques, qui sonnent vrai, pour l’hu­mour irrésistible du personnage, pour cette langue alerte et imagée, somptueuse, pour l’empathie que l’on se surprend à éprouver envers cette Tatie Danielle canadienne, pour sa lucidité malgré l’amertume et parce que ce livre vieillit bien : pour toutes ces raisons, je me suis abîmée dans ce roman (beaucoup plus fait de chair que de pierre) avec bonheur et étonnement. »

Extrait de la préface de Marie Hélène Poitras

 
* * *
 
Une divine plaisanterie
Traduit de l’anglais par Édith Soonckindt
 
Récompensé par le Prix littéraire du Gouverneur général du Canada et adapté au cinéma par Paul Newman sous le titre Rachel, Rachel, Une divine plaisanterie dissèque avec un humour acide les thèmes de la solitude, de l’amour, de la mort et de la foi. En remarquable peintre des sentiments, la grande dame des lettres canadiennes signe un récit émouvant pétri d’humanité, un portrait de femme hors du commun aux échos universels.
 
Rachel Cameron, une institutrice célibataire vivant à Manawaka, est enfermée dans un cocon de silence, une armure de désirs inassouvis. Celle qui se définit comme un « anachronisme » continue, jour après jour, de prendre soin de sa mère en couvant à l’insu de ses collègues une détresse intérieure profonde, une soif de liberté et de passion que la rencontre de Nick, un amant de passage, viendra brièvement apaiser.
 
« [...] Et dans ce théâtre où tout lui semble étranger, même, et surtout son propre corps, Rachel réussit à recréer le monde en une vision à la fois solide et ambiguë, réaliste et absurde, hallucinée et affutée comme la lame d’un stylet. C’est ainsi qu’elle compose sa propre histoire, qu’elle survit en avançant à contre-courant. Ce qui fait d’elle un per­sonnage de roman plus grand que nature. Merveilleuse Rachel Cameron. Merveilleuse Margaret Laurence. »
Extrait de la préface d’Élise Turcotte

AUTEUR(S)

Margaret Laurence, née Jean Margaret Wemyss, a vu le jour en 1926 à Neepawa, au Manitoba. Celle que l’on surnomme « Peggy » n’a que quatre ans lorsque sa mère, Verna Jean Simpson, décède. Son père, l’avocat Robert Harrison Wemyss, se remarie avec la tante de la petite fille, Margaret Campbell Simpson, venue aider la famille, avant de mourir à son tour en 1935. Après ses études, Margaret Laurence est embauchée par le Winnipeg Citizen puis épouse, en 1947, l’ingénieur Jack Laurence. Le couple s’installe d’abord en Angleterre avant de déménager en Somalie et au Ghana, un séjour qui marque profondément l’écrivaine.
 
Désormais mère de deux enfants, Jocelyn et David, Laurence revient au pays en 1957, rompt avec son mari et repart vivre un temps en Angleterre. Son premier roman, This Side Jordan, est publié en 1960, suivi par ses mémoires somaliennes, The Prophet’s Camel Bell (Une maison dans les nuages), en 1963. En 1964 paraît son futur classique, The Stone Angel (L’ange de pierre), véritable assise d’un ambitieux édifice littéraire mondialement connu sous le titre de cycle de Manawaka. Sous le couvert de la fiction, Laurence y transpose certains événements de sa vie dans un lieu imaginaire inspiré par sa ville natale. Suivront, au cours des années suivantes, A Jest of God (Une divine plaisanterie, 1966, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), The Fire Dwellers (Ta maison est en feu, 1969), le recueil A Bird in the House (Un oiseau dans la maison, 1970) et, enfin, The Diviners (Les Devins, 1974, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), roman complexe et mature qui vient clore de façon magistrale ce que plusieurs considèrent comme le plus impor­tant cycle romanesque canadien.
 
L’écrivaine manitobaine a également, tout au long de sa prolifique carrière, publié de nombreux articles et essais ainsi que des oeuvres pour la jeunesse. En 1972, deux ans avant qu’elle ne revienne s’installer définitivement à Lakefield, en Ontario, Margaret Laurence est nommée Membre de l’Ordre du Canada. S’en suit une longue période de silence littéraire pendant laquelle Laurence doit constam­ment se battre contre la censure de ses livres et la reconnaissance de la littérature au Canada. Au fil des ans, l’auteure s’investit de plus dans plusieurs causes environ­nementales et pacifistes.
 
Cette grande dame des lettres canadiennes met fin à ses jours le 5 janvier 1987 après avoir appris, quelques mois plus tôt, qu’elle souffrait d’un cancer incurable. Ses mémoires intitulés Dance on the Earth ont été publiés en 1988. Encore aujourd’hui, Margaret Laurence demeure l’écrivaine la plus lue au Canada. Elle a exercé une profonde influence sur des écrivains majeurs tels Robertson Davies, Alice Munro et Margaret Atwood.




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