Devins (Les)
Devins (Les)
Cycle de Manawaka (Le), t. 05
Laurence, Margaret  
Bastide-Foltz, Sophie (Traduit par) 
  • Éditeur : Alto
  • Collection : Coda
  • EAN : 9782896940592
  • Code Dimedia : 33040114
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature canadienne
  • Pages : 760
  • Prix : 9,99 $
  • Paru le 11 mai 2012
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EAN: 9782896940592

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Les Devins
Traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz
 
Morag Gunn est une écrivaine à succès qui doit faire face au départ de sa fille, Pique, dix-huit ans. Installée en Ontario sur une ferme en bordure d’une rivière coulant « dans les deux sens », elle fait à travers une série d’allers-retours entre passé et présent le point sur les moments les plus douloureux ou les plus grisants de sa vie : son enfance en marge de la société dans la petite ville de Manawaka, sa relation avec Pique, avec Jules Tonnerre, un Métis chanteur de country, son rejet d’un mariage avilissant, sa découverte de l’écriture comme refuge…
 
Livre à tiroirs au ton prophétique, porté par une lucidité cruelle et belle à la fois, et par un lyrisme inégalé dans l’oeuvre de Margaret Laurence, Les Devins (Prix littéraire du Gouverneur général du Canada) est l’une des oeuvres les plus autobiographiques de l’écrivaine, qui y mêle avec ingéniosité et subtilité différentes voix. Ce livre, le dernier de l’auteure de L’Ange de pierre, est considéré par Margaret Atwood comme l’un des meilleurs romans des temps modernes.
 
« [...] Les Devins relève de la prouesse avec ses allées et venues entre la fiction et la réalité, entre le souvenir et le rêve, entre le Canada anglais et la Grande-Bretagne, entre l’histoire et l’Histoire et entre les 5 livres qui forment le cycle de Manawaka. Alors, bien sûr, dès la première phrase du roman, on devine qu’il faudra suivre le courant, que la lecture sera un voyage. Inoubliable. Car, en effet, la rivière coulait dans les deux sens…»

Extrait de la préface de Christine Eddie

AUTEUR(S)

Margaret Laurence, née Jean Margaret Wemyss, a vu le jour en 1926 à Neepawa, au Manitoba. Celle que l’on surnomme « Peggy » n’a que quatre ans lorsque sa mère, Verna Jean Simpson, décède. Son père, l’avocat Robert Harrison Wemyss, se remarie avec la tante de la petite fille, Margaret Campbell Simpson, venue aider la famille, avant de mourir à son tour en 1935. Après ses études, Margaret Laurence est embauchée par le Winnipeg Citizen puis épouse, en 1947, l’ingénieur Jack Laurence. Le couple s’installe d’abord en Angleterre avant de déménager en Somalie et au Ghana, un séjour qui marque profondément l’écrivaine.
 
Désormais mère de deux enfants, Jocelyn et David, Laurence revient au pays en 1957, rompt avec son mari et repart vivre un temps en Angleterre. Son premier roman, This Side Jordan, est publié en 1960, suivi par ses mémoires somaliennes, The Prophet’s Camel Bell (Une maison dans les nuages), en 1963. En 1964 paraît son futur classique, The Stone Angel (L’ange de pierre), véritable assise d’un ambitieux édifice littéraire mondialement connu sous le titre de cycle de Manawaka. Sous le couvert de la fiction, Laurence y transpose certains événements de sa vie dans un lieu imaginaire inspiré par sa ville natale. Suivront, au cours des années suivantes, A Jest of God (Une divine plaisanterie, 1966, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), The Fire Dwellers (Ta maison est en feu, 1969), le recueil A Bird in the House (Un oiseau dans la maison, 1970) et, enfin, The Diviners (Les Devins, 1974, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), roman complexe et mature qui vient clore de façon magistrale ce que plusieurs considèrent comme le plus impor­tant cycle romanesque canadien.
 
L’écrivaine manitobaine a également, tout au long de sa prolifique carrière, publié de nombreux articles et essais ainsi que des oeuvres pour la jeunesse. En 1972, deux ans avant qu’elle ne revienne s’installer définitivement à Lakefield, en Ontario, Margaret Laurence est nommée Membre de l’Ordre du Canada. S’en suit une longue période de silence littéraire pendant laquelle Laurence doit constam­ment se battre contre la censure de ses livres et la reconnaissance de la littérature au Canada. Au fil des ans, l’auteure s’investit de plus dans plusieurs causes environ­nementales et pacifistes.
 
Cette grande dame des lettres canadiennes met fin à ses jours le 5 janvier 1987 après avoir appris, quelques mois plus tôt, qu’elle souffrait d’un cancer incurable. Ses mémoires intitulés Dance on the Earth ont été publiés en 1988. Encore aujourd’hui, Margaret Laurence demeure l’écrivaine la plus lue au Canada. Elle a exercé une profonde influence sur des écrivains majeurs tels Robertson Davies, Alice Munro et Margaret Atwood.




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